Drôle d'année,
tronquée, empêchée.
Qui
s'est achevée avant l'heure par un pied
de nez réjouissant, Adieu les cons, comme un
cri du coeur.
Emmanuel Mouret a
ciselé un petit bijou précieux
un peu irréel, Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait.
Un
autre bijou, un pur plaisir de scénario
et de jeux d'acteur, The Gentlemen.
Jojo Rabbit
a le goût d'un bonbon au poivre et du retour
de la belle Scarlett au vrai cinéma.
J'aime
beaucoup Pio Marmaï.
Il fait l'andouille dans Felicità, et c'est un régal.
1917, c'est
une prouesse technique, ça s'arrête
peut-être là, mais ça vous en met plein la vue...
La
plus jolie comédie de l'année est
estivale, Laure Calamy et son âne forment le couple le plus inattendu
qui soit, et c'est dans Antoinette dans les Cévennes.
Mais
les trois films les plus étonnants,
ceux qui vous happent, ceux qui vous laissent sur le carreau, et qui
s'adressent à ceux qui aiment un cinéma un peu hors-normes,
ce sont
Un jour si blanc, Madre, et La Llorona