Passengers

Morten Tyldum

L'histoire

Alors que 5000 passagers endormis pour longtemps voyagent dans l’espace vers une nouvelle planète, deux d’entre eux sont accidentellement tirés de leur sommeil artificiel 90 ans trop tôt. Jim et Aurora doivent désormais accepter l’idée de passer le reste de leur existence à bord du vaisseau spatial.

Avec

Jennifer Lawrence, Chris Patt, Michael Sheen

Sorti

le 28 décembre 2016


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Romance interstellaire tarte

 

Ces passagers n'ont pas de chance, ils viennent après le déluge d'action de Rogue One, et la splendeur formelle de Premier contact. Le film picore un peu partout, dans Titanic, Seul sur Mars et Gravity pour une partie du récit, dans 2001 ou The Island pour l'atmosphère et le décor (joli vaisseau, surtout vu de l'extérieur, un peu comme le personnage joué par Jennifer Lawrence), dans à peu près toute la production des comédies romantiques américaines pour l'histoire d'amour entre les deux personnages, le tout mouliné pour faire concurrence à n'importe quel Disney. Malgré ces références, ou à cause d'elles, cette production formatée pour tous publics (non, vous ne verrez pas Jennifer Lawrence se baigner nue dans la piscine du vaisseau (il y a une piscine ? eh oui…) ) n'a guère de personnalité et ce qui se passe entre les deux solitaires est un peu tarte. La SF permet toutes les inepties scientifiques, ici on ne s'en prive pas (le sauvetage dans le vide spatial avec un filin, c'est à mourir de rire), mais quitte à faire de l'à peu près n'importe quoi, on aurait pu pousser encore plus loin le bouchon et basculer vers un aspect carrément fantastique mais non, tout cela reste finalement assez sage et manque singulièrement de mystère et d'ambiguïté, autant du côté du voyage interstellaire que de celui de la romance entre les deux réveillés.

 

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