18 octobre : funny love en vo (ça ne veut rien dire, mais c’est pas tous les jours qu’on trouve un titre percutant)


Hier, dans Brive, il y avait plein d’Irlandais en tee-shirts à manches courtes, alors que tout de même, on ne peut pas dire qu’il y ait une vague de chaleur. Ils allaient supporter leur équipe de rugby (qui a mis une jolie taulée aux joueurs d’ici, il paraît qu’il est interdit de rigoler, mais bon, personne ne me voit ? non ? OUARFFFFF !!!!).

Au cinéma, il n’y avait donc pas grand monde. C’est dommage, car Mademoiselle Chambon, malgré des petites choses un peu énervantes, vaut le déplacement. Il y avait aussi (500) jours ensemble, dans l’autre cinéma. Ça, je n’ai pas pu voir s’il y avait des spectateurs, car c’était en VF, et la VF, j’en peux plus !!! Alors, désolé de passer pour un snobinard parisien, mais je suis allé le voir la semaine dernière à la capitale, en VO. Non mais.
Pour (500) jours ensemble, ce n’est pas moi qui mets les parenthèses, c’est le titre du film qui est comme ça. C’est bizarre, hein ? La discussion avant d’aller voir le film, c’est : dans une relation amoureuse (ou autre), quand on compte sa durée, c’est à partir de quand ? Et jusqu’où ? ça peut vous paraître futile, comme préoccupation, à côté des graves problèmes du monde, comme l’âge de l’abruti de fils de notre abruti de président, ou bien savoir combien de temps un échappé de prison va pouvoir faire le clown devant les caméras de surveillance, mais bon, "l’amour ça commence quand ?", c’est une discussion comme une autre, et là au moins, on a des choses à dire, chacun et chacune.

Il y a aussi une daube, une vraie daube, une belle daube. Pas un truc dont vous savez pertinemment que ce sera une daube, non, un de ces machins qui sont encensés par les Inrocks, le Monde et Télérama, et qui vous laisse KO sur votre fauteuil, vous vous dites, non c’est pas possible, si nul que ça ? Et si, c’est possible. Ça s’appelle Funny People, et c’est pas funny du tout.

Sur le site, vous trouverez aussi un coup de cœur littéraire, des soldats pas très éclairés, un p’tit gars heureux que sa mère soit encore de ce monde, le petit Nicolas (c’est pas l’énervé au fils jeune et encombrant, c’en est un autre), et puis d’autres choses encore.

Ah oui, j’ai changé le quoi de neuf. Vous me direz ce que vous en pensez… Et, Agnès, j’ai laissé la musique, je sais que tu n’aimes pas ça, mais toi, tu sais l’éteindre. Tandis que ceux qui ne savent pas l’allumer, ne pourraient pas en profiter, si je ne la mettais pas (vous me suivez ? non ? c’est normal, c’est la fin de la semaine).

A bientôt.

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