Jurassic World

Colin Trevorrow

L'histoire

L'Indominus Rex, un dinosaure génétiquement modifié, sème la terreur dans le fameux parc d'attraction. Les espoirs de mettre fin à cette menace reptilienne se portent alors sur un dresseur de raptors.

Avec

Chris Patt, Bryce Dallas Howard, Nick Robinson, Ty Simpkins, Irrfan Khan, Vincent d’Onofrio, Omar Sy

Sorti

le 10 juin 2015


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Dino made in Disney

 

On a beau savoir, avant même d'entrer dans la salle, comment cela va finir, on se dit en sortant, qu'à part les fabricants d'effets spéciaux, personne sur ce film ne s'est vraiment surpassé, particulièrement les scénaristes, qui ont produit une histoire très basse de plafond, reprenant tous les pas si bons vieux poncifs du cinéma américain pour grand public, avec en premier lieu le baroudeur qui en a vu d'autres, pas trop bien éduqué mais qui sauve tout le monde à la fin, en particulier la nunuche de service qui se balade dans la jungle en talons hauts. Ces deux-là, bien sûr célibataires, se trouvent deux gamins d'adoption le temps du film, et voilà la jolie famille bien américaine recomposée pour émouvoir dans les chaumières. Quelques méchants un peu crétins passent par là, pitance toute trouvée pour les bébêtes carnivores, deux ou trois (pas plus) scènes vaguement rigolotes et voilà, le tour est joué, on a un blockbuster tout fait, avec une flopée de dinosaures en guise de danger après les Indiens, King Kong, Godzilla et autres requins aux grandes dents, incendies de tour plus ou moins infernale, tsunamis ou météorites, voir terroristes si affinités.
Mais là n'est pas le pire, tout est très attendu et c'est le jeu de ce type de film, on passe donc sur ce catalogue de clichés. Mais au moins, dans quelques autres productions récentes du même type, il y avait un peu de noirceur (Godzilla), de la destruction à très grande échelle (Pacific Rim), de l'humour (Les gardiens de la Galaxie). Ici, c'est tout lisse, pas de sang, pas de fesses, c'est politiquement très correct, c'est du dinosaure made in Disney. Même la description du parc à thème ne fait pas dans le poil à gratter. Au moins, dans la série de films "Piranha", on avait le plaisir de voir de joli(e)s américain(e)s stupides et bronzé(e)s se faire dévorer par petits morceaux. Vos enfants risquent d'être déçus, eux qui inventent, avec leurs dinos en plastique, des récits autrement plus trash…

 

Vos commentaires pour ce film

Wouahhh ! En 3D dans une salle en surround 7.1 on s’y croit et on frissonne.
Pour planter le décor et présenter les personnages, il y a un mini contexte socio-scientifico-économico-familial pour chacun des protagonistes :
Deux garçons ados, qui partent au parc, envoyés par des parents qui divorcent et accueillis par une tante célibataire working girl, un peu psycho rigide, rousse et sexy.
Un éleveur/dresseur de velociraptors, sexy lui aussi et plein de muscles, accompagné d’un assistant sympathique (Omar Sy).
Des scientifiques et des militaires sans scrupule et un directeur de parc un peu gamin mais avec une certaine éthique.
Un monstre issu de manipulation génétique qui ferait passer le T-Rex pour un gentil toutou.
L’ouverture est grandiose, 20 ans après le premier Jurassic Park, les animaux et les paysages sont fantastiques mais crédibles, très « Aqualand » mais avec des dinosaures.
On a envie de se cacher sous les sièges lorsque les dinosaures attaquent.


Isabelle E-C, le 15 juin 2015

 

Les nouvelles technologies sont mises à la disposition de ce grand spectacle, les dinosaures sont bien faits.
On nous sert la même histoire et les mêmes personnages que dans le premier épisode, en plus gros et en plus impressionnant, on sursaute comme il se doit devant les mâchoires du tyrannosaure, les grosses bêbêtes font peur mais sans trop de sang.
Un film à voir simplement sans se prendre la tête.


Dominique P, le 11 juillet 2015

 

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