Piranha 3D

Alexandre Aja

L'histoire

Un "spring break" est organisé à Lake Victoria. Lorsqu'un tremblement de terre fissure le fond du lac et qu'une brèche s'ouvre, des piranhas affamés s'y engouffrent...

Avec

Elisabeth Shue, Steven R. McQueen, Adam Scott, Jerry O’Connell, Kelly Brook, Ving Rhames, Riley Steele, Jessica Szohr

Sorti

le 1er septembre 2010

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Vous n’auriez pas la même chose en 2D ?

 

 

Ah, on allait voir ce qu’on allait voir, le frenchie Alexandre Aja découper allègrement les chairs américaines, bronzées, jeunes et musclées… On allait voir du bikini à foison et du sang rougir la mer, on allait se délecter, avec un soupçon de cruauté, de l’inventivité des faiseurs d’effets spéciaux pour simuler les corps déchiquetés, on allait bien se fendre la poire parce que dans ce type de film, il y a toujours des gags désopilants sur les différentes façons de mourir, sur la peur, l’absence de solidarité et la lâcheté des humains… On allait aussi certainement ne pas s’attarder sur le scénario, que tout le monde connaît, jusque presque ses moindres détails, ses pseudo surprises, ses micro variantes possibles.
Effectivement, il y a bien un peu de tout ça, une bombe (mais tellement parfaite qu’on n’y croit pas vraiment) en maillot rouge brillant ; un semblant de suspense autour d’enfants innocents observés, frôlés par les méchants poissons mais jamais attaqués, bien sûr ; une scène apocalyptique de découpages de membres divers (et même… si, si, il a osé), quelques éclats de rire dégoûtés (oh, c’est immonde, mais c’est drôle… vous voyez ?), des gentils héros qui s’en sortent et quelques autres pas politiquement corrects qui sont bien évidemment dévorés, entièrement ou partiellement ; une fin en forme de clin d’œil (il faut toujours dans ce genre de production, après le retour au calme, une entourloupe du style "on pourrait continuer, et ça pourrait être encore plus horrible, mais l’heure et demi standard est passée, on vous laisse juste imaginer la suite…"). Bref, c’est parfait.
Sauf que… Sauf qu’il y a cette mode débile, inutile mais sans doute lucrative, la 3D. Impossible de trouver une salle passant le film "à plat", on est donc condamné aux lunettes, au mal de tête, aux images parfois floues, à l’impression d’être chez l’ophtalmo qui teste votre vision de près, de loin, sur les côtés, et à la fin, vous dites pour que ça s’arrête, oui, je vois tout bien, ou alors, non, vous quittez la salle, vous jetez vos lunettes de rage et vous vous jurez que c’est bien la dernière fois que vous allez voir un film en 3D…


C’EST NUL, LA 3D !!!

 

 

 

 

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