Pacific Rim

Guillermo del Toro

L'histoire

Surgies des flots, des hordes de créatures monstrueuses ont déclenché une guerre qui a fait des millions de victimes et épuisé les ressources naturelles de l'humanité. Pour les combattre, une arme d’un genre nouveau a été mise au point : de gigantesques robots.

Avec

Charlie Nunnam, Idris Elba, Rinko Kikuchi, Charlie Day, Ron Perlman, Rob Kasinsky

Sorti

le 17 juillet 2013


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Très gros lézards
contre très gros robots

 

Dans les années 50, marqués par le désastre d’Hiroshima (quand on y pense, ça n’était pas un crime contre l’Humanité ?), les Japonais avaient réalisé des films de SF à tendance apocalyptique, avec des monstres marins gigantesques, dont le célèbre Gozilla, réplique aquatique de l’encore plus célèbre King Kong.
Ce Pacific Rim (c’est quoi ce titre ?) sent la nostalgie de ces films à plein nez. Sauf qu’il y a cinquante ans, les monstres étaient en plastique vaguement animé et écrasaient des villes en carton. De nos jours, les effets spéciaux font croire à n’importe quoi et les gros lézards très méchants tout comme les gentils robots fabriqués par les humains ont une crédibilité matérielle très spectaculaire. Deux heures durant, on en a plein la vue, il n’y a pas une minute de répit, pas une seconde d’ennui, c’est de l’action à tout va, avec des personnages héroïques, des combats faramineux, des dialogues shakespeariens (version Rider Digest, faut pas exagérer…).
Bien sûr, question scénario, on a déjà vu tout ce qui nous est présenté ou presque, en mieux probablement, mais en pire aussi certainement. la seule vraie originalité, c’est l’obligation pour les pilotes des robots combattants de travailler à deux et donc de fusionner leurs cerveaux, leurs souvenirs… cela aurait pu donner lieu à quelques nœuds de méninges intéressants mais on n’est pas là pour ça, on veut des immeubles qui s’écroulent et des fins du monde évitées d’un cheveu, tout se passe donc sans recours d’ordre psychologique.
Les explications scientifiques sont à se taper le cul par terre, et la façon dont réchappent les personnages principaux aux grosses quenottes des dragons et autres explosions nucléaires peut déclencher quelques rires nerveux… mais qu’importe, c’est du spectacle qui fait pif paf pouf, avec la musique qui va avec, les décors qui s’écroulent, et comme dans la guerre des étoiles, tout est bien qui finit bien (et même, dans une suite éventuelle, on peut imaginer que le scientifique ayant fricoté (du cerveau) avec les monstres se retrouve dans un dilemme équivalent à celui qui tétanise ce bon vieux Luke…) (mais on n’en est pas là) (allez, les scénaristes, un p’tit effort pour le prochain !)

 

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