18 avril : al 1 est parfait


D’accord c’est facile, mais je n’y avais pas pensé, c’est quelqu’un qui m’est cher qui me l’a soufflé. Aujourd’hui, c’est ma fête.
Et, le dicton du jour sera donc : le jour de sa fête, il est interdit de s’interdire quoi que ce soit. Non mais.
Et à ce propos (la saint Parfait), je vous raconte comment le petit frère d’un de mes élèves m’appelait. Maître Alain Parfait. Dans l’école de Cheptainville (village charmant de la région parisienne), on m’appelait "Maître Alain", ça donnait parfois d’ailleurs maîtralin en un seul mot. Certains pensaient que je n’avais pas d’autre nom… Bref, je donnais des exercices où il fallait mettre les verbes à l’imparfait, un temps du passé que vous avez tous oublié mais qui existe toujours. Et le petit frère m’a donc appelé "mettre à l’imparfait", maître Alain Parfait.

La vie étant ce qu’elle est et les gens parfaits particulièrement pénibles, on va oublier ça et en revenir à ce que vous trouverez de nouveau sur le site, c’est à dire dix nouveaux films et pas un seul à vraiment vous conseiller…Ajami c’est compliqué, il m’a fallu le voir deux fois pour l’apprécier, mais je suis un peu lent et le temps que mon neurone de gauche se connecte avec celui de droite, je suis capable de perdre le fil d’un récit assez vite… Si vous le voyez (le film, pas le neurone), dites-moi si vous avez bien tout saisi. Ou bien non, ne me dites rien, ça va me donner le bourdon si vous trouvez ça simple et compréhensible du premier coup.

The good heart, c’est très joli, émouvant, poétique, et en général vous n’aimez pas trop ce que je trouve poétique… et puis comme c’est sorti il y a un mois, vous risquez de ne plus le trouver sur les écrans.
Huit fois debout, pas mal de charme mais à vrai dire il ne se passe pas grand-chose, et ceux que la décroissance (et tout ce qui va avec) énerve, passez votre chemin… sauf si vous aimez Julie Gayet.

Dans la rubrique "si vous aimez", on peut aussi voir Jason Bourne en Irak (Green zone), pour ceux (particulièrement celles) qui aiment Matt Damon, le jeune inexpressif au visage poupon qui cherche dans "la mémoire dans la peau" et ses suites à savoir qui il est, et des armes de destruction massive dans ce Green Zone de Greengrass (il le fait exprès ? pour son prochain film, je lui conseille un meurtre dans le milieu du golf, ça s’appellerait Green death… ou bien une comédie sur le téléphone, green green) et donc, les armes de destruction massive en Irak, chacun sait qu’il n’y en a pas. Alors le voir transpirer et s’essouffler à courir partout pour les trouver, ça a un petit air comique.

Toujours dans le genre "si vous aimez", il y a Louise Blanc-Sec. Pardon, Adèle Blanc-Sec. La BD de Tardi m’ennuie, en réalité. Trop foutraque, trop de n’importe quoi. Finalement le film de Besson recadre un peu tout ça et c’est pas plus mal mais tout de même, ça ne déroule pas trois bandelettes à une momie. Par contre, il y a Louise Bourgoin. Il paraît qu’elle faisait l’andouille à la télé avant de se lancer dans le cinéma. Ça donne presque des regrets de ne pas l’avoir, la télé. Cette Louise Bourgoin, c’est vraiment un phénomène. Pas tout à fait une actrice, elle ne joue pas spécialement bien, mais elle dégage une impression de nonchalance pétulante, si vous voyez ce que je veux dire… un truc inédit, pas Bardot à ses débuts mais pas loin, la classe, la grande classe mais teintée d’une vulgarité réjouissante. En second degré permanent, même lorsqu’elle fait l’actrice.

Le reste, pffff…
Bon, je m’arrête là, vous avez sans doute mieux à faire…
Bises, à la prochaine.
al1 (parfait)