Les souvenirs *

Jean-Paul Rouve

L'histoire

Romain a 23 ans. Il aimerait être écrivain mais, pour l'instant, il est veilleur de nuit dans un hôtel. Son père a 62 ans. Il part à la retraite et fait semblant de s'en foutre. Sa grand-mère a 85 ans. Elle se retrouve en maison de retraite et se demande ce qu'elle fait avec tous ces vieux.
Un jour son père débarque en catastrophe. Sa grand-mère a disparu.

Avec

Michel Blanc, Annie Cordy, Mathieu Spinosi, Chantal Lauby, Audrey Lamy, William Lebghil, Flore Bonaventura

Sorti

le 14 janvier 2015


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Les bons, hein,
pas les mauvais (souvenirs)…

 

Ah, que voilà un bien joli film… adapté d'un roman de Foenkinos, joli lui aussi mais un peu sans surprises pour l'auteur de "la Délicatesse". Cette œuvre de Jean-Paul Rouve fait du bien, pas seulement par son histoire, un brin trop consensuelle, mais surtout par son interprétation. Michel Blanc y a quelque chose de Bacri, en ronchon dépressif, faisant rire de sa propre mélancolie. Annie Cordy rejoint le clan des grand-mères de cinéma formidables, sans trop en faire, quelque part entre Denise Grey et Hélène Vincent. Mathieu Spinosi incarne le gars gentil, doux, tolérant, jamais de mauvais poil, bref le type de personne très vite insupportable, mais là, non. Il est simplement sympa, on l'aurait bien comme ami. Et puis, tous les petits rôles, William Lebghil en meilleur pote, inénarrable, branleur et dragueur, faux charmeur… (Comment ça, il rejoue exactement la même chose que dans "les Combattants" ? Eh bien, peut-être, mais il le fait si bien…) Audrey Lamy en fait des tonnes en directrice de maison de retraite, sexy à baffer et pourtant tout à fait crédible. Jean-Paul Rouve lui-même, génialissime faux bourru… Jacques Boudet, qui s'y colle dans le rôle du peintre, vieux dégingandé top classe, fait regretter qu'il ait toujours été cantonné dans des rôles de second plan, alors qu'il aurait pu faire une carrière comme Rochefort, ou Marielle… Daniel Morin, en deux scènes sans lever un sourcil, rejoint dans l'imaginaire collectif le charisme inattendu des employés de station service, comme Aurélia Petit dans "Tournée"… On pourrait les citer tous, ces acteurs d'une scène ou deux, qui marquent durablement, qui pourraient faire passer le film pour une succession de sketches bien réussis, mais non, ça n'est pas tout à fait ça, et même pas du tout, il y a bien une unité, une petite musique douce, sans être doucereuse, un aspect sucré et acide à la fois et dans ces temps qui courent, effroyables et carrément démoralisants, c'est un film qui donne chaud, dont on sort avec le sourire, et cela sans trop de facilités ou de choses convenues.

Vos commentaires pour ce film

Premier film de l'année 2015 et premier coup de cœur, les souvenirs est une adaptation du roman éponyme de David Foenkinos de Jean-Paul Rouve. Ce film démontre la polyvalence de l'ancien Robin des bois en tant que réalisateur : en effet, Jean-Paul Rouve nous livre une histoire fortement bien menée avec un très bon casting : aussi bien les rôles principaux que secondaires que les tout petits rôles. En effet on retrouve dans ce film Chantal Lauby, Michel Blanc qui est excellent dans le rôle du père, Annie Cordy méconnaissable est surprenante et attachante dans le rôle de Madeleine la grand mère, Audrey Lamy en directrice de maison de retraite, Daniel Morin malgré le peu de scènes où on le voit joue un rôle essentiel. La jeune génération (Mathieu Spinosi , William Lebghil et Flore Bonaventura) est prometteuse. L'histoire s'enchaine bien, pas de temps mort, montage astucieux de la part de Jean-Paul Rouve car les scènes sont coupées avec minutie pour éviter d'entrer dans l 'émotion. L'humour est bien évidement présent dans cette très belle histoire accompagnée de très bons choix musicaux ( Julien Doré, Berry). Donc si vous voulez passez un agréable moment allez voir les souvenirs.

Charles C, le 18 janvier 2015

 

Que des retraités dans la salle, film sympa sans plus, le sujet est intéressant sûrement très réaliste, les acteurs sont bons et pourtant on s'ennuie.
Mathieu Spinosi petit fils prévenant et attachant, Annie Cordy touchante, Michel Blanc pleurnichard, gnangnan.
Souvenirs, sentiments, émotions, un peu d'humour, ce film n'a pas d'énergie, je reste sur ma faim.


Dominique P, le 16 février 2015

 

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