Hunger Games - l'embrasement

Francis Lawrence

L'histoire

Katniss Everdeen est rentrée chez elle saine et sauve après avoir remporté la 74e édition des Hunger Games avec son partenaire Peeta Mellark.
Puisqu’ils ont gagné, ils sont obligés de laisser une fois de plus leur famille et leurs amis pour partir faire la Tournée de la victoire dans tous les districts. Au fil de son voyage, Katniss sent que la révolte gronde...

Avec

Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Sam Claflin, Woody Harrelson, Philip Seymour Hoffman

Sorti

le 27 novembre 2013


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

…du bruit ?

 

Mais pourquoi donc suis-je allé voir le deuxième volet de ce machin, dont le premier m'avait laissé indifférent ?
Est-ce pour le plaisir de revoir Jennifer Lawrence et sa petite moue charmantissime ? Ou pour la (vague) envie de savoir comment se finit cette histoire de science-fiction révolutionnaire (révolutionnaire ? Que nenni ! ) c'est bourré de clichés américains sur la liberté et le culte du héros) ? Ou encore parce que cette saga pourrait (je dis bien "pourrait") devenir un machin un peu cu-culte pour les ados d'aujourd'hui, et que les ados d'aujourd'hui, ce sont eux qui vont payer nos retraites de demain et il vaut mieux savoir ce à quoi ils rêvent ?
Je sais bien qu'aucune de ces raisons (en particulier la dernière, particulièrement débile et totalement hors de propos) n'est valable, mais il se trouve que je me suis retrouvé dans une salle de cinéma pendant plus de deux heures et demi (oui, quand même) à regarder la suite de Battle Royale version Disney.
Et alors ? Je ne dirais qu'une chose, c'est pas la fin, c'est juste la suite. Diantre ! ("f…", en langage châtié) Je me suis fait avoir !
Je sais, c'est de ma faute, j'aurais dû consulter Wikipédia avant d'y aller pour apprendre qu'il y a trois romans, et donc trois films !
Sauf que, le roman suivant où il n'y a pas de jeux, juste une révolte contre le pouvoir en place façon Star Wars (d'ailleurs, les flics du film, en scaphandre blanc, font furieusement penser aux méchants robots qui tombaient comme des mouches dans la saga étoilée, un peu comme les romains dans Astérix, mais je m'égare) sera adapté en DEUX films ! Et si on en a encore pour deux fois deux heures et demi, je sens que je vais lire le résumé par mon ami Wiki. Et la romancière n'est pas morte. Vous voyez ce que je veux dire… C'est un peu comme lorsqu'on finit un paquet de très bons gâteaux chez un(e) ami(e) et qu'on est donc drôlement embêté, ah mince, j'ai fini le paquet… Mais l'ami(e) vous dit avec un grand sourire : t'inquiète, le marchand n'est pas mort. J'adore cette expression.
Bon, mais là, il ne s'agit pas d'un paquet de bons gâteaux, c'est une très lourde histoire (lourde, comme indigeste) qui dit en gros, les dictateurs c'est pas bien, et puis la télé-réalité, vous voyez où ça peut mener (la mort des gens, en plus ils sont tous beaux et gentils (enfin pas tous)) mais en même temps s'il n'y avait pas de télé, il n'y aurait pas de révolte, donc achetez des télés et regardez-les, il y a plein de belles images entre les pubs.
Alors, le film ? (Il est pénible, le al1, il ne peut pas dire simplement ce qu'il en pense ?)
Eh bien…rien. Je n'en pense rien, ou presque rien. C'est du cinéma d'action, très, très plan-plan. Jennifer Lawrence se laisse regarder mais elle était tout de même dix mille fois plus intéressante dans "Winter's bone" ou "Happiness Therapy". Et quand on sort, on peut avoir (un peu) mal à la tête parce que ça fait du bruit.
;-)

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