The Fabelmans *

Steven Spielberg

L'histoire

Portrait profondément intime d’une enfance américaine au XXème siècle, The Fabelmans nous plonge dans l’histoire familiale du cinéaste qui a façonné sa vie personnelle et professionnelle.


Avec

Gabriel LaBelle, Michelle Williams, Paul Dano, Seth Rogen

Sorti

le 22 février 2023


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Naissance d'un cinéaste

 

C'est étonnant, cette vague de films de réalisateurs américains évoquant leur jeunesse… Après Paul Thomas Anderson et son Licorice Pizza, après James Gray et son Armageddon time , voici Spielberg racontant comment lui est venue l'envie de devenir cinéaste. Sam Fabelman, c'est lui. Burt et Mitzi, ce sont ses parents, l'ingénieur et la pianiste. Et puis il y a le grand oncle qui vient prévenir le jeune Sam que son goût pour l'art le déchirera, entre sa passion naissante pour le cinéma et sa famille. Séquence courte mais particulièrement marquante, élément fondateur du personnage Spielberg (l'oncle est-il réel, ou réinventé ? Qu'importe…)
L'ensemble est prenant de bout en bout, bien qu'on connaisse la suite, Sam deviendra, quoiqu'il arrive, un grand réalisateur de films. C'est drôle, enlevé, d'une clarté parfaite dans le récit, émouvant surtout lorsqu'il s'agit de la mère (Michelle Williams est magnifique), un personnage fort, singulier, complexe. Spielberg laisse de côté ses inspirations spectaculaires pour s'attacher à raconter une partie de son intimité, sa famille, ses angoisses. Il montre son ingéniosité pour créer des effets spéciaux avec des bouts de ficelle, son art du montage pour donner un sens à ses images, mais aussi ses faiblesses, ses peurs, ce qui le bouleverse au sein de sa famille et comment tout cela l'a inspiré pour créer son univers. Comme le film de James Gray racontant son enfance, The Fabelmans surprend par sa simplicité, sa direction d'acteurs délicate, son récit parfois presque anecdotique.

 

Vos commentaires pour ce film

Un film sympa,
Les acteurs jouent très bien, Michelle Williams, (Mitzi sa maman) magnifique portrait de femme libre,
Le cadre familial permet de comprendre la fusion qu’il entretient avec sa mère,
Même si tout jeune il était déjà doué pour filmer, son enfance est finalement assez banale et le film ne m’a pas emballé,
Un Hymne au cinéma qui manque de ressorts,


Dominique P, le 21 mars 2023

 

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