Alita : Battle Angel

Robert Rodriguez

L'histoire

Lorsqu’Alita se réveille sans aucun souvenir de qui elle est, dans un futur qu’elle ne reconnaît pas, elle est accueillie par Ido, un médecin qui comprend que derrière ce corps de cyborg abandonné, se cache une jeune femme au passé extraordinaire. Ce n’est que lorsque les forces dangereuses et corrompues qui gèrent la ville d’Iron City se lancent à sa poursuite qu’Alita découvre la clé de son passé...

Avec

Rosa Salazar, Christoph Waltz, Jennifer Connelly, Mahershala Ali, Ed Skrein, Keean Johnson, Jackie Earle Haley

Sorti

le 13 février 2019


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Irréalité (presque) poétique

 

C’est une bd, pardon, un manga. L’histoire est un mélange de tout un tas de trucs et bidules de SF ou autres déjà vus, l’héroïne fragile en apparence qui pète la tronche de tous les méchants comme dans Lucy, qui ignore ses origines comme Luke Skywalker (et on n’en sait pas beaucoup plus à la fin, il y aura probablement, non, certainement, une suite), fabriquée de bric et de broc comme Robocop, cyborg amoureuse d’un humain comme dans Blade Runner, participant à une course ludique, sanguinaire et très médiatisée comme dans Real Player One, vivant dans un monde où les pauvres bossent pour les riches comme dans la moitié des films de SF (et un peu aussi dans la réalité...), combattant des créatures super balèzes elles-mêmes au service de méchants qui se révèlent secondaires, il y a toujours un autre super méchant au dessus, et à la fin, on apprend que... eh bien, là, pas grand-chose. Il faudra venir voir Alita 2 pour en savoir un peu plus, ou bien se fader les neuf volumes de Gunm, la série dont est adapté le film.
Techniquement, c’est assez bluffant, le mélange de prises de vue réelles et numériques est parfait, d’une fluidité impressionnante. Cette réalité augmentée permet des choses tout à fait étonnantes, les combats sont très chorégraphiques, d’une irréalité presque poétique. C’est donc un divertissement haut de gamme concernant la forme, mais au récit très attendu et un peu lassant, même si c’est toujours réjouissant de voir une gamine filer des baffes à des gros costauds.

 

Vos commentaires pour ce film

L'IA sera celle que l'on aime, car plus humaine qu'un humain qui se déshumanise. Un retour aux sources visible d'une petite fenêtre, dans ce film d'action futuriste qui nous plonge dans un univers nouveau entre les machines et nous, les hommes. Est-ce qu'on le vaut bien ?
En tout ces 2 heures dans la salle oui, ça vaut le coup. Nous sommes transportés immédiatement dans une ambiance étudiée aux rebondissements nombreux, simples et efficaces.


Pierre L, le 23 février 2019

 

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