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août : la rentrée du ciné d'al 1
Ce n’est pas encore tout à fait la fin de l’été,
mais il y a tellement de rentrées que ça y ressemble tout
de même, la rentrée des classes, la rentrée littéraire,
la rentrée politique, la rentrée dans le chou, la rentrée
du ciné d’al1…
Ces deux mois, quinze films vus, dont certains m’ont ravi, comme
Inglourious basterds (les bâtards sans gloire ? non ça
ne doit pas être ça) mais pour celui-là, pas vraiment
la peine d’en faire la promotion. Little New York, un petit polar
à trois récits convergents, passé inaperçu,
a au moins autant de qualités que le Tarantino. Mais mon préféré
de l’été, c’est un poème de l’attente,
un de ces trucs immobiles que les amateurs de poursuites en bagnole
détestent et que moi, j’adore. Un film dont on peut sortir
en disant, il ne se passe rien, alors qu’en réalité,
dans chaque regard il y a des milliers d’intentions. Le film s’appelle
Adieu Gary, c’est avec Bacri, mais il n’y a pas que lui.
Pour le reste, deux très beaux films d’animation, une réunion
d’acteurs à Versailles (incroyable, le casting de Bancs
publics !), une petite colère linguistique pour the reader, etc.
Les jeux reprennent, l’atelier de l’été n’a
pas passionné les foules, mais allez voir, il y a des drôles
de textes. Une énigme pas trop compliquée pour retrouver
le rythme, un bout d’affiche pour plus tard dans la semaine.
Voilà, prenez soin de vous, achetez de la pierre, il paraît
que c’est le moment ; éternuez dans un mouchoir ; sortez
de chez vous tant qu’il ne fait pas trop froid, faites des rencontres,
recommencez à danser, lancez-vous dans une activité nouvelle
; reposez-vous la question de ce que dit Bill Murray à la fin
de Lost in translation à l’oreille de Scarlett Johansson
pour que celle-ci qui pleurait se remette à sourire, quand vous
avez la réponse ne la gardez pas pour vous, éclairez à
votre tour le visage de l’être qui vous est le plus cher…
A bientôt !
al1