30 août : la rentrée du ciné d'al 1


Ce n’est pas encore tout à fait la fin de l’été, mais il y a tellement de rentrées que ça y ressemble tout de même, la rentrée des classes, la rentrée littéraire, la rentrée politique, la rentrée dans le chou, la rentrée du ciné d’al1…

Ces deux mois, quinze films vus, dont certains m’ont ravi, comme Inglourious basterds (les bâtards sans gloire ? non ça ne doit pas être ça) mais pour celui-là, pas vraiment la peine d’en faire la promotion. Little New York, un petit polar à trois récits convergents, passé inaperçu, a au moins autant de qualités que le Tarantino. Mais mon préféré de l’été, c’est un poème de l’attente, un de ces trucs immobiles que les amateurs de poursuites en bagnole détestent et que moi, j’adore. Un film dont on peut sortir en disant, il ne se passe rien, alors qu’en réalité, dans chaque regard il y a des milliers d’intentions. Le film s’appelle Adieu Gary, c’est avec Bacri, mais il n’y a pas que lui.

Pour le reste, deux très beaux films d’animation, une réunion d’acteurs à Versailles (incroyable, le casting de Bancs publics !), une petite colère linguistique pour the reader, etc.
Les jeux reprennent, l’atelier de l’été n’a pas passionné les foules, mais allez voir, il y a des drôles de textes. Une énigme pas trop compliquée pour retrouver le rythme, un bout d’affiche pour plus tard dans la semaine.

Voilà, prenez soin de vous, achetez de la pierre, il paraît que c’est le moment ; éternuez dans un mouchoir ; sortez de chez vous tant qu’il ne fait pas trop froid, faites des rencontres, recommencez à danser, lancez-vous dans une activité nouvelle ; reposez-vous la question de ce que dit Bill Murray à la fin de Lost in translation à l’oreille de Scarlett Johansson pour que celle-ci qui pleurait se remette à sourire, quand vous avez la réponse ne la gardez pas pour vous, éclairez à votre tour le visage de l’être qui vous est le plus cher…

A bientôt !
al1