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avril : rêveries
Deux semaines sans grande mise à jour, et certains râlent,
ouiiii, il n’y en a que pour les jeux, il ne va même plus
au cinéma, il nous inonde de mails sans intérêt
et en attendant, on va voir quoi, on n’a plus de conseils !
Et oui, c’est comme ça, la vie, on ne peut pas contenter
tout le monde. Et puis c’est très mauvais, les habitudes.
Parfois, on aimerait tel un fantôme s’extraire de la marche
du monde et ignorer les attentes et ce qui nous atteint.
Nulle part terre promise est un film d’Emmanuel Finkiel, absolument
pas comme un autre film. Si vous n’en voyez qu’un dans l’année,
ou même seulement cinq, n’allez pas le voir, vous vous demanderiez
où va le cinéma. Autre étrangeté vue ces
derniers jours, Tokyo Sonata, qui dérange par son pouvoir de
destruction de l’intérieur, mais qui fait (re) découvrir
un morceau au piano de Debussy, clair de lune.
Oui, c’est bien ça, les derniers instants de cinéma
qui m’ont plu étaient des rêveries, des impressions,
des instants fugitifs, des notes restant suspendues pendant que la lourdeur
du monde est, l’espace d’un instant, rejetée au loin.
De votre côté, vous m’avez envoyé beaucoup
de commentaires, vous n’êtes pas toujours d’accord
avec moi, et c’est ça qui est bien.
Voilà.
C’est le printemps, mais Pâques ici était pluvieux
et gris.
A bientôt.
al 1