13 avril : rêveries


Deux semaines sans grande mise à jour, et certains râlent, ouiiii, il n’y en a que pour les jeux, il ne va même plus au cinéma, il nous inonde de mails sans intérêt et en attendant, on va voir quoi, on n’a plus de conseils !
Et oui, c’est comme ça, la vie, on ne peut pas contenter tout le monde. Et puis c’est très mauvais, les habitudes. Parfois, on aimerait tel un fantôme s’extraire de la marche du monde et ignorer les attentes et ce qui nous atteint.

Nulle part terre promise est un film d’Emmanuel Finkiel, absolument pas comme un autre film. Si vous n’en voyez qu’un dans l’année, ou même seulement cinq, n’allez pas le voir, vous vous demanderiez où va le cinéma. Autre étrangeté vue ces derniers jours, Tokyo Sonata, qui dérange par son pouvoir de destruction de l’intérieur, mais qui fait (re) découvrir un morceau au piano de Debussy, clair de lune.

Oui, c’est bien ça, les derniers instants de cinéma qui m’ont plu étaient des rêveries, des impressions, des instants fugitifs, des notes restant suspendues pendant que la lourdeur du monde est, l’espace d’un instant, rejetée au loin.
De votre côté, vous m’avez envoyé beaucoup de commentaires, vous n’êtes pas toujours d’accord avec moi, et c’est ça qui est bien.
Voilà.
C’est le printemps, mais Pâques ici était pluvieux et gris.

A bientôt.
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