22 mars : gai ou pas gai ?

Voilà, ça y est, on y est, c’est le printemps, et comme dirait l’autre, ce qu’il y a bien dans le printemps c’est le principe du balancier : les jours rallongent, les jupes raccourcissent.
Pour garder le moral, pour être en phase avec la saison, évitez le ciné : "le déjeuner du 15 août" est d’un ennui mortel, "l’enquête" n’en est pas loin, et le seul beau film à voir n’est pas spécialement gai. Mais comme l’époque n’est pas super joyeuse, avec des entreprises dont on a enfin compris qu’elles n’étaient pas gérées par des honnêtes hommes, avec un pape d’une abjection rare et le choléra qui n’est toujours pas éradiqué, bref comme l’époque est ce qu’elle est, on a les films que l’on mérite. Et Welcome, le coup de poing de Philippe Lioret, est absolument contemporain.
Dans un registre moins sombre, je suis allé au théâtre et j’ai vu deux allumés allumer une salle de façon formidable. Si ça passe par chez vous, ne les loupez pas ! Ça s’appelle "C’est beau l’Australie quand tu chantes mon amour", et c’est drôle, émouvant et génial. Coup de cœur, bien sûr !
Et l’énigme du dimanche soir ? ah, l’énigme… Celle-là, la onzième, elle est terrible. Je crois que si je ne l’avais pas fabriquée, je ne trouverais pas la solution. C’est pour ça que je l’ai mise à quinze points… En attendant le speedy gonzales de mardi soir, dont vous pouvez aller voir les règles, draconiennes…
N’oubliez tout de même pas d’aller au ciné, c’est le printemps du cinéma, 3 euros 50 la place pendant trois jours. Jusqu’à l’année dernière, c’était 3 euros. Le cinéma ne connaît pas la crise…


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