23 novembre 2008
: Les poteaux carrés et les filles
Y’a que les filles qui m’intéressent… la preuve,
il n’y a presque que ça, dans le quoi de neuf.. Heureusement
que vous êtes là pour rééquilibrer : nouveau
coup de cœur, pour un p’tit gars qui chante. Un p’tit
nouveau. Enfin, pas tant que ça.
Clint Eastwood a (bien) filmé Angelina, si bien d’ailleurs
que Brad doit être jaloux. Le film lui-même ne m’a
pas convaincu. Allez le voir quand même, vous me direz…
J’ai préféré Stella, une chronique d’une
préadolescence en 1977. C’est même tellement en 1977
que c’est répété plusieurs fois, et là,
il y a comme une erreur : on voit à la télé la
finale de foot Bayern St Etienne, celle avec les poteaux carrés.
On la reconnaît très facilement parce que les verts avaient
joué ce jour-là avec des shorts noirs, pour que ceux qui
n’avaient pas encore la couleur puissent bien faire la différence,
sur leur télé. Et cette finale, c’est en mai 76.
C’est une erreur terriblement grave, n’est-ce pas ? Ça
n’enlève rien à la qualité du film. Moi,
ça m’a ému. Il y a même le chanteur le plus
mou de sa génération, Benjamin Biolay, qui joue là-dedans.
Il y est formidable. Incroyable, non ?
Et puis, il y a Two lovers. En anglais (je traduis approximativement),
ça veut dire Deux amoureux. Balèze, le gars, hein ? Mais
dans l’histoire, j’en ai compté quatre, des amoureux.
En fait, deux trios imbriqués. Et, je ne sais pas si c’est
mon humeur, mais je ne participe pas à la béatitude générale
qui accompagne la sortie de ce film.
Et plus j’y pense, plus je me dis que le film à voir, c’est
les bureaux de dieu. Mais vous faites comme vous voulez.
Bises, et bons films
al1