7 septembre 2008 : Le monde du cinéma revit



Mais qu’avez-vous fait cet été ? Bains de mer, promenades digestives, visites culturelles, sustentations entre amis, travaux agricoles, cure de sommeil ? Le monde du cinéma, lui, s’est inquiété. Le ciné d’al1 allait-il revivre ? Dans quel état allait-on le retrouver, après deux mois d’incertitude ?

Et bien voilà, la vie continue, les films aussi. Le site est (presque) prêt. Il doit bien y avoir quelques bugs, quelques bizarreries, merci de me les signaler…

Le plus gros changement, c’est la page "quoi de neuf". Certains m’ont dit (sans oser l’écrire, les lâches) que la colonne nouveautés de la page d’accueil n’avait rien de folichon. Là, le "quoi de neuf", il est un poil bordélique, mais on ne peut pas tout avoir, hein ! Le vernis, l’intelligence, le charme et la profondeur, tout en même temps, c’est inhumain !

Pour ceux qui ne le sauraient point encore, j’ai émigré, cet été. Je ne suis plus Essonnien, je suis Corrézien. Briviste, pour être précis. Le pays où les ménagères tapent sur les flics en fin de marché, d’après Brassens. J’attends de voir ça avec impatience. Et, surprise pour eux que je vois déjà se gausser (Brive ? Et ben mon pauvre, question ciné, tu vas pouvoir te taper les grosses daubes amerloques et t’es sûr qu’il y a des sièges dans le ciné, faut peut être apporter son pliant,… ouarf ouarf), il y a un multiplexe de neuf salles, et un ciné art et essai de trois salles où l’on passe les films en VO, avec des projections de belle qualité, et même, régulièrement, une séance dans le style des anciens cinéclubs, avec discussion après le film.
Désert culturel, vous repasserez. Donc, dans ce ciné à cinq minutes de chez moi (à pied !), j’ai vu le silence de Lorna, qui depuis, me hante.

Sinon, l’été fut assez pauvre, avec tout de même, le meilleur Pixar, surpassant tous les derniers films d’animation classiques : Wall.E, génial, poétique, à voir absolument.

Je n’ai pas refait d’énigme. Peut-être pour la prochaine fois ? Et puis j’ai éliminé le petit bonheur. D’abord, pourquoi petit ? Y’a que les grands bonheurs qui valent le coup, non ?

Bisous, bon ciné.

al1