Vincent n'a pas d'écailles

Thomas Salvador

L'histoire

Vincent a un pouvoir extraordinaire : sa force et ses réflexes décuplent au contact de l’eau. Lors d’une escapade aquatique, il rencontre Lucie dont il tombe amoureux.

Avec

Thomas Salvador, Vimala Pons, Youssef Hajdi, Nina Meurisse

Sorti

le 18 février 2015


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Sans écailles et sans charme

 

Vincent n'a pas d'écailles, non. Tout comme Spiderman qui n'a pas huit jambes. Vincent devient juste extraordinairement fort dès qu'il est mouillé. Fort, mais pas super fort. Il peut aller aussi vite qu'un bateau, mais pas plus, et puis il fatigue assez rapidement. Pas de transformation visible, pas de muscles hypertrophiés, c'est simplement qu'il fait tout mieux, plus vite, plus fort. Pas de quoi sauver le Monde, pas de quoi casser la figure de tous les méchants qui se présentent. Une sorte de super héros au rabais, un Superman de la décroissance. Et question effets spéciaux, c'est pareil : on a assez largement le temps d'imaginer le bateau hors champ qui pousse notre Vincent pour donner l'impression qu'il nage comme un dauphin.
Ces petits super pouvoirs, c'est bien gentil, mais c'est un peu léger. Surtout qu'en dehors de l'eau, Vincent n'a pas beaucoup de charisme, et tient une conversation…de poisson rouge (ouarf). Heureusement, il y a le soleil, et puis Lucie arrive, sous les traits de Vimala Pons, vue dans "la fille du 14 juillet". Elle est charmante, Vimala, plutôt nature. Et son personnage est gentiment barré. Finalement beaucoup plus attirant que Vincent.
Bref, tout cela est légèrement ennuyeux, sauf Vimala, et quelques péripéties plus tard (pas très passionnantes, les péripéties), on quitte Vincent sans regrets et sans écailles, sans ailes, sans plaisir…

Pas encore de commentaires pour ce film

 

Envoyez votre commentaire