La Vénus à la fourrure

Roman Polanski

L'histoire

Seul dans un théâtre parisien après une journée passée à auditionner des comédiennes pour la pièce qu’il s’apprête à mettre en scène, Thomas se lamente au téléphone sur la piètre performance des candidates. Une retardataire se présente...

Avec

Emmanuelle Seigner, Mathieu Amalric

Sorti

le 13 novembre 2013


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Ciné-théâtre

 

Sorte de prouesse à mi chemin entre le théâtre et le cinéma, cette Vénus, avec ou sans fourrure, intrigue, hypnotise, ravit et puis, le temps passant, finit par lasser. On ne sait si les scènes finales doivent émouvoir ou impressionner le spectateur, ou faire rebondir l'intérêt, mais elles risquent d'en faire rire quelques uns, tant leur aspect et leur ambiance mènent l'ensemble au bord du ridicule, tout en grandiloquence assumée.
Emmanuelle Seigner et Mathieu Amalric font le boulot, rendent crédibles leurs personnages, tout en restant en lisière du réalisme, leur confrontation est clairement théâtrale, avec tout ce que cela comporte d'outrances, de soulignements, de couleurs vives et de parler haut.
Les mystères de la Vénus s'épaississent au fur et à mesure qu'ils sont censés s'éclairer, on ne sait plus si l'on souhaite comprendre pourquoi cette femme en sait autant sur la pièce pour laquelle elle vient auditionner et sur la vie du metteur en scène qui la regarde jouer, ou bien si l'on préfère que les questions restent sans réponses.
Au bout du compte, lorsque les portes se referment, chacun a sa petite idée sur une explication possible, mais tout cela reste un jeu qui n'a pas énormément de profondeur. Il amuse un moment mais peine à se renouveler, on sent les artifices du texte et de la mise en scène pour garder le spectateur en haleine, on est donc très loin du très excitant "Ghost Writer"…

 

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