Valentin Valentin

Pascal Thomas

L'histoire

Valentin, jeune homme mélancolique et charmant, vit dans un petit immeuble parisien. Il décide d'inviter ses voisins à sa pendaison de crémaillère, sans se douter qu'il déclenche ainsi une spirale de violence...

Avec

Marilou Berry, Vincent Rottiers, Marie Gillain, Arielle Dombasle, Géraldine Chaplin, François Morel, Christine Citti, Louis-Do de Lenquesaing, Félix Moati, Victoria Lafaurie, Agathe Bonitzer

Sorti

le 7 janvier 2015


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Fantaisie pas drôle (c'est ballot)

 

C'est pas vraiment un film. C'est, au mieux, un étalage de quelques petites performances d'acteurs, Marie Gillain en nymphomane mais pas épilée, Arielle Dombasle en Arielle Dombasle plus Arielle Dombasle que nature, Géraldine Chaplin en poivrote pas drôle, François Morel en pervers tendance pédophile, Christian Vadim en bodybuilder coincé comme s'il avait ses bijoux de famille trop serrés dans son jogging, Marilou Berry en amoureuse mais bon, franchement, face à la Gillain, elle n'a aucune chance, Vincent Rottiers en inquiet avec lunettes, ou sans ou avec ou sans, etc… et au pire une version carrément ratée de "Bancs publics (Versailles rive droite)", avec son lot de personnages à la fois étranges et banals, courant après une intrigue qui n'est qu'un prétexte.
Quelques petits plaisirs ne sont pas à bouder, comme lorsque Victoria Lafaury se met à chanter, c'est assez charmant (il semble qu'elle ait aussi fait les dessins que l'on voit, suspendus à une corde à linge, c'est une touche à tout talentueuse, cette fille-là...), ou lorsque Louis-Do de Lencquesaing (franchement, quel nom, celui-là) fait l'andouille chez les flics, mais au final, c'est la déception qui l'emporte : pas de rythme, un récit en dilettante et manquant singulièrement de rigueur, une sorte de fantaisie perpétuelle que le réalisateur a voulu teintée de sombre, sans y parvenir vraiment. Ça n'est donc ni drôle, ni émouvant, ni prenant, ni même délassant.

Vos commentaires pour ce film

Ce film est agréable à regarder, après quelques longueurs on arrive au dénouement sans s'ennuyer.
La vie de l'immeuble parisien et du quartier environnant, avec son café, son parc et ses jardins, est traitée de façon vivante. Les portraits de toutes ces femmes, qui entourent le séduisant Valentin, sont comme des esquisses plus ou moins abouties. Mention très spéciale pour Arielle Dombasle qui campe une mère autocentrée très crédible.
On ne s'ennuie pas, mais on peut s'en passer.


Isabelle EC, le 19 janvier 2015

 

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