Thelma

Joachim Trier

L'histoire

Thelma, une jeune et timide étudiante, vient de quitter la maison de ses très dévots parents, située sur la côte ouest de Norvège, pour aller étudier dans une université d'Oslo. Là, elle se sent irrésistiblement et secrètement attirée par la très belle Anja. Peu à peu, Thelma devient la proie de crises d'épilepsie de plus en plus fréquentes.

Avec

Eili Harboe, Okay Kaya, Ellen Dorrit Petersen, Henrik Rafaelsen

Sorti

le 22 novembre 2017


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Flottant

 

Thelma a quelque chose en elle qui la dépasse, qui l'envahit, qui lui déclenche des crises d'épilepsie. Est-ce de l'amour, ou bien serait-elle possédée, vient-elle d'un autre monde ? En fin de projection, une partie du mystère est dévoilée mais l'interprétation du spectateur peut être multiple. C'est la force et la faiblesse de ce type de récit, où tout ce qui est montré n'est peut-être pas la vérité, où tout est possible, où tout peut être remis en cause, et rien n'est moins sûr que ce que nous croyons possible. Et vice versa. Vous suivez ?
Il va sans dire que l'histoire n'est donc pas le principal atout du film. Ce qui prend, hypnotise et ne nous lâche plus, c'est cette drôle d'ambiance, qui mêle le sombre et la lumière, étrangement douce, flottante, caressante et inquiétante en même temps. Les deux actrices principales y sont pour beaucoup, mais pas seulement : la mise en scène réserve quelques effets aériens d'une lenteur troublante. Cependant, il n'est pas certain que ce type de film reste longtemps dans les mémoires, cela permet une échappée planante dont on atterrit très lentement mais rien à voir avec la claque de Grave, auquel Thelma peut s'apparenter par moments…

 

Vos commentaires pour ce film

Très étrange, très dérangeant par moment, ce thriller norvégien est prenant.
L’héroïne est ravissante, intelligente, issue d’une famille chrétienne et pieuse, elle débute sa vie universitaire autonome, se fait des amis et se découvre elle même.
Les phénomènes paranormaux sont bien amenés. Les paysages de forêt, de lac, de neige et de glace, les vols d’étourneaux et quelques serpents, nous font comprendre que nous ne savons pas tout, que certaines choses nous dépassent.


Isabelle E-C, le 26 novembre 2017

 

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