Red Sparrow

Francis Lawrence

L'histoire

Une jeune ballerine, dont la carrière est brisée nette après une chute, est recrutée contre sa volonté par les services secrets russes. Entraînée à utiliser ses charmes et son corps comme des armes, elle découvre l’ampleur de son nouveau pouvoir et devient rapidement l’un de leurs meilleurs agents.
Sa première cible est un agent infiltré de la CIA en Russie. Entre manipulation et séduction, un jeu dangereux s’installe entre eux.

Avec

Jennifer Lawrence, Joel Edgerton, Matthias Schoenaerts, Charlotte Rampling, Mary-Louise Parker, Ciaran Hinds, Bill Camp, Jeremy Irons

Sorti

le 4 avril 2018


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Agente même pas doublée

 

Les Américains (ou Anglais, c'est un peu pareil) sont incorrigibles. Après avoir fait parler anglais Beria, Khrouchtchev, Malenkov et autres joyeux drilles dans La mort de Staline, rebelote avec Dominika, ballerine russe qui devient espionne malgré elle. Le film a beau être l'adaptation d'un roman américain, il pose le même problème de crédibilité que pour Staline et ses vieux potes, aggravé ici par la rencontre de personnages américains et russes, qui parlent donc tous la même langue, d'un bout à l'autre des deux heures et plus que compte le film, y compris la mère de la danseuse-espionne, qui n'a jamais quitté la Russie. C'est aberrant.
Hormis ce (gros) problème, le personnage de l'espionne se voit comme une sorte de Nikita l'humour en moins, ou de Mata Hari l'intelligence en plus. Certaines scènes comportent beaucoup de violence gratuite, et même si Dominika (euh, rien à voir avec le chanteur français Dominique A) se venge des hommes et semble beaucoup plus futée qu'eux, elle subit de leur part des outrages qu'il n'était sans doute pas nécessaire de montrer de cette façon. L'ensemble du récit et particulièrement la fin réservent son lot de surprises, quelques zones d'ombre subsistent, c'est globalement un bon film d'espionnage, malgré ses incongruités linguistiques et ses déviances sadiques.

 

Vos commentaires pour ce film

Si on enlève le sexe et la violence brute, aucune scène d’action, le scénario est lent mais solide.
La distribution est de haut vol, Jennifer Lawrence ne sort pas de l'écran, Matthias Schonaerts est celui qui fait le plus russe, Charlotte Rampling froide à outrance.
Chasse à l'homme, manipulation mentale, les longs passages nous emmêlent les neurones… un beau retournement en guise de conclusion.


Dominique P, le 13 mai 2018

 

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