L'Opéra

Jean-Stéphane Bron

L'histoire

Une saison dans les coulisses de L’Opéra de Paris. Passant de la danse à la musique, , le film met en scène des passions humaines, et raconte des tranches de vie, au coeur d’une des plus prestigieuses institutions lyriques du monde.

Documentaire


Sorti

le 5 avril 2017


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Choral tendance éparpillé

 

Est-il possible, en un peu moins de deux heures, de résumer ou de simplement donner une idée de la façon dont fonctionne un tel établissement culturel ? "Relève" racontait juste la chronique d'une création chorégraphique, menée par le directeur de la danse démissionnaire quelques semaines plus tard, Benjamin Millepied, et cette narration dense, poétique et plutôt rigoureuse, tenait la route d'un bout à l'autre. Ici, le sujet est tellement vaste que le film donne une impression d'éparpillement, d'un manque de sujet et d'un récit cohérent. Le réalisateur montre beaucoup le directeur de l'Opéra, Stéphane Lissner, en fait un portrait un peu panégyrique et certainement partial. Mais il y a aussi une chanteuse célèbre (?) et son assistante, des techniciens tatillons, des choristes fonctionnaires, un jeune baryton russe dont l'enthousiasme crève l'écran, un taureau placide (si, si !), des élèves de CM2 qui ont un tout petit peu l'air de s'ennuyer, une danseuse exténuée à la sortie d'un solo, un chanteur plutôt cool qui fait un remplacement au pied levé… et toutes sortes de petites intrigues dont on ne perçoit qu'un morceau. Certains passages sont porteurs d'une belle émotion, la gorge se serre, les yeux et les oreilles en sont ravis, d'autres paraissent anecdotiques, sans consistance. L'ensemble est plaisant, la beauté prédomine, le documentaire n'est jamais ennuyeux malgré l'absence de directions fortes.

Vos commentaires pour ce film

Enthousiasmé par cet « opéra ».
Jean-Stéphane Bron filme bien, avec discrétion et beaucoup de bienveillance. Tout le monde est beau là-dedans, talentueux, respectueux des autres, à l’écoute ; même en situation de conflit : le dirlo, le chef d’orchestre, les assistants, les solistes, les danseurs, les musiciens, les personnes qui s’occupent du maquillage, du repassage, du ménage, … Les quelques « inopportuns » viennent de l’extérieur : un journaliste agressif, des correspondants téléphoniques dont on comprend qu’ils annoncent des nouvelles maussades …
Je ne sais pas si c’est un parti-pris ou si, effectivement, l’opéra suscite cette cohésion globale, ce plaisir d’être ensemble. En tout cas, c’est agréable. D’autant plus que la manière de filmer fait qu’on se sent appartenir à la tribu.
Il y a des moments carrément drôles, d’autres très émouvants, d’autres intéressants.
On est dans l’opéra, à tous les étages. Et on y est bien.


Thierry D., le 15 avril 2017

 

Envoyez votre commentaire