Les Minions

Pierre Coffin, Kyle Balda

L'histoire

A l'origine de simples organismes monocellulaires de couleur jaune, les Minions ont évolué au cours des âges au service de maîtres plus abjects les uns que les autres. Les disparitions répétitives de ceux-ci ont plongé les Minions dans une profonde dépression. Mais l'un d'eux, prénommé Kevin, a une idée. Flanqué de Stuart, l'adolescent rebelle et de l'adorable petit Bob, Kevin part à la recherche d'un nouveau patron malfaisant pour guider les siens.

Animation

Sorti

le 8 juillet 2015


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

L'épuisante folie des Minions

 

Difficile d'échapper à la folie des Minions (et tout aussi difficile sera la tâche du maître d'école, désormais, de rappeler que mignon ne s'écrit pas avec un i derrière le n). Ils sont partout, sur les murs des villes, sur les tubes de colle, sur les Tic Tac, sur les Smartphones, et certainement en septembre sur les cartables…
Ceux qui n'ont pas vu "Moi, moche et méchant", où ils sont apparus, découvrent ces personnages informes et, chose étrange, tous masculins. Pas une seule "minionne" à l'horizon. Masculins et dépourvus de sexe, également. Pourvus d'un humour pipi-caca assez développé mais d'aucun désir, même entre eux.
Et qu'est-ce qui les anime, ces espèces de bouts de trucs jaunes ? La quête d'un maître, le plus méchant qui soit. A la fin, ils le trouvent, on s'en serait douté, en la personne de Gru, le personnage de "Moi, moche et méchant". C'est donc un préquel, et tout le début est vraiment épatant, racontant que ces Minions vivent sur la Terre depuis la nuit des temps, à la recherche d'un affreux. Ils en trouvent, des affreux, mais par leur maladresse, ils les font tous mourir les uns après les autres. C'est drôle, plein de références culturelles faciles et c'est presque entièrement dans la bande annonce
Ensuite, même si le film contient quelques séquences ahurissantes et pleines d'inventivité, l'intérêt s'essouffle, le rythme est toujours le même, les gags s'enchaînent à une telle vitesse qu'on a un peu de peine à les savourer, d'autant plus qu'ils ont tous, plus ou moins, la même structure, basée sur le déséquilibre, le mouvement perpétuel, la maladresse des personnages, leur bonne humeur constante… Lorsqu'apparaît Scarlett Overkill, on se dit qu'elle va apporter une autre forme d'humour et… déception, elle n'est pas drôle. Elle porte une jolie robe, semble plus énervée que véritablement méchante, mais finalement elle ne sert que de faire-valoir aux trucs jaunes qui, plus le film avance, deviennent lassants et répétitifs. En bout de projection, il est possible de se dire qu'un court métrage aurait suffi. Ou qu'il manque un peu de poésie et que dans le même genre (une bande de personnages hors normes errant dans la ville, en quête de l'impossible), Shaun le Mouton était autrement plus drôle et mieux scénarisé, et parvenait même à créer de l'émotion.

 

Vos commentaires pour ce film

Très agréable à regarder, le contraire du politiquement correct, les enfants autour de moi étaient parfois déroutés. Qui sont les gentils ? Les minions ne sont pas gentils et ils n'aiment que les méchants. La collection de méchants à travers les âges est réjouissante le dessin est parfait. Un bon divertissement familial bien calibré.

Isabelle E-C, le 20 octobre 2015

 

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