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J. Edgar Clint Eastwood |
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L'histoire La
vie publique et privée de l’une des figures les plus puissantes,
les plus controversées et les plus énigmatiques du 20e siècle,
J. Edgar Hoover. |
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Avec Leonardo
DiCaprio, Naomi Watts, Armie Hammer, Judi Dench |
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Sorti le 11 janvier 2012 |
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La
critique d'al 1 |
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Vos commentaires pour ce film Avec d’un côté
l’illustre réalisateur de Million Dollar Baby et d’un
autre l’acteur vedette d’Inception, J.Edgar était promis
à une belle et longue carrière dans l’esprit des cinéphiles
les plus passionnés. Mais voilà, promettre et réaliser
ne vont pas toujours par pairs. Malgré la présence de fortes
têtes derrière la caméra, dont le scénariste
de Harvey Milk, la place de producteur qu’occupe Ron Howard, voire
la photographie signée Tom Stern (Mystic River, entre autres),
le reste ne convainc pas. Passé devant la caméra, en dehors
d’une composition signée DiCaprio, pour laquelle il a des
chances de se voir nominé à l’Oscar du meilleur acteur
si le jury est clément, des maquillages relativement corrects (la
plupart sont saisissants), la dernière réalisation portant
le fer de lance de l’homme sans nom est, à l’image
d’Au-Delà, décevante. Dès les premières
images, c’est un véritable coup de massue qui est assené
au spectateur. Bien que le métrage ayant des caractéristiques
propres à Eastwood, l’exposition des faits ne parvient pas
à accrocher, synonyme de faiblesses scénaristiques, sans
doute dues à une immersion trop rapide sans préparation
préalable. Après un effet trompeur survenant sournoisement
par la suite, c’est une trame tantôt lente tantôt molle
qui s’installe. De par le fait que le nombre de scènes d’action
tienne sur la main, cela témoigne de l’incapacité
flagrante de M. Eastwood à marquer le coup. Compréhensible
pour un biopic, mais déclencheur d’une somnolence ininterrompue
jusqu’au générique de fin. Là ou J. Edgar échoue,
Le Discours d’un Roi était parvenu, et ce, dès le
départ, à instaurer un climat de fascination. Bien qu’assez
fidèle dans l’ensemble aux faits historiques, cela manque
parfois de peps. Et c’est ce qui coûtera si cher au bon vieux
Clint. Pour résumer, bien que J. Edgar possède d’indéniables
qualités cinématographiques, c’est sur le ton de la
frustration que l’on sort des salles obscures, habitué à
bien mieux depuis Gran Torino.
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