Don't Worry Darling

Comme Vesper chronicles, c'est un film d'univers qui vaut bien plus par son apparence visuelle et sonore que par son scénario. Au pays du bonheur parfait tendance Truman Show, il semble qu'il y ait anguille sous roche. Un peu énorme, l'anguille, et lorgnant du côté de Matrix. Alors, parce que le récit est un peu trop balisé, porté par un anti machisme certes irréfutable mais tout de même peu empreint de subtilité, on se console avec une belle facture, décors, costumes, image, cadrages, accompagnement sonore, et une actrice plutôt formidable, Florence Pugh, qui donne une sacrée énergie à son personnage. Cela aide à avaler la pilule d'une énigme un peu longuette, et finalement presque délectable. Presque.