A cure for life

Le fantôme de Shutter Island rôde… et renvoie cette cure vitale (?) vivifiante (?) revitalisante (?) à ce qu'elle est : une variante possible du film splendide de Scorsese, qui ne se prend pas au sérieux (c'est déjà ça) mais peine à trouver sa propre identité, entre un aspect fantastique de BD et un petit côté horrifique pour de rire (ah mais bon sang, mais c'est bien sûr, Pirates des Caraïbes, c'est aussi Gore Verbinski…). Le choix de l'acteur principal ressemblant terriblement à Di Caprio, mimiques comprises, oblige aussi à la comparaison avec l'adaptation du roman de Dennis Lehane.
On pense donc à tout un tas de films qui vont de Les yeux sans visage à Brazil, c'est dire si la fourchette est large. L'accumulation des ennuis qui empêchent le personnage principal d'arriver à ses fins (grosse faculté de récupération, tout de même…) prend peu à peu un tour comique, il n'est pas certain que cela soit volontaire mais au moins c'est plutôt divertissant. On peut tout de même se demander pourquoi avoir voulu faire un film si long, beaucoup de péripéties répétitives semblaient évitables…