Chronicle * Josh Trank |
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L'histoire Trois
adolescents de Portland se mettent à développer des super-pouvoirs.
Que vont-ils en faire ? |
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Avec Dane
DeHaan, Alex Russell, Michael B. Jordan |
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Sorti le 22 février 2012 |
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La
critique d'al 1 |
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Vos commentaires pour ce film Après X-Men
: Le Commencement, Thor et Green Lantern, et en attendant les monstres
que sont The Dark Knight Rises et The Avengers, représentant parfaitement
la rivalité entre Marvel et DC Comics, sort début février
Chronicle, métrage mettant en vedette des acteurs quasi inconnus,
une intrigue non tirée d’une bande-dessinée et n’étant
pas encore franchisée commercialement, du moins pour le moment.
Désormais habitué aux films de super-héros, qu’ils
soient surhumains ou non (preuve en est avec le non moins bon Kick-Ass),
le public, dégageant un fort engouement pour de tels films, se
voit ainsi proposer une petite nouveauté dans ce monde hors norme.
Adapté par un inconnu du nom de Josh Trank, et ce malgré
un buzz croissant outre-Atlantique et à travers les différents
médias, Chronicle ne disposait pas des bonnes cartes dans son jeu
pour s’imposer. Finalement, c’est une bonne surprise. En dépit
de sa méconnaissance, le budget qui lui fut attribué lui
a permis d’en jouer pleinement car, faut-il nécessairement
le dire, les effets spéciaux représentent le véritable
point fort du film. Exploitant relativement bien cette capacité,
le scénario de Max Landis s’y aventure indéfiniment,
dévoilant un travail impressionnant et réussi à la
fois de la post-production. Regrettant quelques bourdes trop encombrantes
par moment, dont l’exploitation de personnages trop clichés
(père alcoolique, mère malade, geek de service, adolescents
populaires) voire l’absence nette et claire de fil conducteur dans
cette histoire qui s’en trouve dès lors banale, le scénario
ne fait pas parti des plus brillants que l’on a pu voir du côté
d’Hollywood, rejoignant ainsi 2012 dans le sombre placard des intrigues
moisies. S’axant d’ailleurs de manière compréhensible
mais lassante dans le trip found footage, cela ne s’en trouve par
contre que bonifiant pour son interprétation et sa perception,
les personnages nous apparaissant plus proches. Après un élément
perturbateur que l’on tente encore d’expliquer de nos jours,
c’est dire si l’effet escompté est plutôt raté,
Josh Trank nous offre une fin à couper le souffle, à travers
effets époustouflants et affrontement au sommet, qui se révèle
d’ailleurs puissant, passionnel et terrifiant à la fois.
On n’avait pas connu meilleure fin depuis La Planète des
Singes : Les Origines. Pas mal pour un film dont le héros est le
sosie de Justin Bieber… |