Les Animaux fantastiques : Les crimes de Grindelwald

David Yates

L'histoire

Quelques mois après sa capture, le célèbre sorcier Gellert Grindelwald s'évade comme il l'avait promis et de façon spectaculaire. Réunissant de plus en plus de partisans, il est à l'origine d'attaque d'humains normaux par des sorciers et seul celui qu'il considérait autrefois comme un ami, Albus Dumbledore, semble capable de l'arrêter. Mais Dumbledore va devoir faire appel au seul sorcier ayant déjoué les plans de Grindelwald auparavant : son ancien élève Norbert Dragonneau.

Avec

Eddie Redmayne, Katherine Waterston, Dan Fogler, Johnny Depp, Jude Law, Alison Sudol, Ezra Miller, Zoë Kravitz, Callum Turner

Sorti

le 14 novembre 2018


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Star Wars au pays de la magie

 

C'est Star Wars chez les magiciens. En lieu et place de sabres lasers, des baguette magiques. Pour remplacer les machines bizarres pas comme les autres, R2D2 et l'autre machin humanoïde tout doré, il y a un personnage tout rond et différent des autres, donc : forcément différent puisque c'est un non-magique, un type normal en somme. Et puis il y a un gros méchant (c'est Johnny Depp, je ne l'avais pas reconnu !) qui ne l'a pas toujours été, qui maîtrise bien la force (oups, la magie), mais s'en sert pour de très vilaines choses, et pourrait être le père ou le frère ("je suis ton frère"… non, ça marche moins bien, quand même) d'un personnage dont je n'ai pas très bien compris l'importance, et pourtant tout le monde lui court après, comme si c'était le Messie (au moins). Mais bon, c'est vrai que je n'ai pas tout bien compris, et vrai aussi que je n'ai pas fait énormément d'efforts pour saisir les tenants et aboutissements de cette histoire dont on se doute qu'elle finira bien, dans je ne sais pas combien d'épisodes. C'est bourré d'effets spéciaux tellement impressionnants qu'on n'y croit plus du tout. Il y a deux personnages féminins qu'on a bien essayé de rendre importants, et forts, et indépendants : en vain, l'une se fait dégommer à la fin (enfin, c'est ce que m'ont dit mes camarades spectateurs, j'ai un peu loupé cet épisode) et l'autre est toute raide et a le charisme d'une serpillière sèche (volante, la serpillière, quand même). Les bestioles du titre sont plutôt rigolotes mais n'ont aucune incidence dans le scénario. Le personnage principal, amusant et autiste dans le premier film, n'est plus qu'autiste et encore il le joue toujours de la même façon, tête penchée et regard à côté de celui à qui il s'adresse. Il y a un passage à Poudlar (ou Pouldar, ou un truc comme ça, vous voyez ?) mais pas de H.P. Et Paris vu par les Américains (ou les Anglais, c'est un peu pareil question cinéma grand public), c'est tarte : bords de Seine, toits en zinc et cour des miracles. Tout ça se veut shakespearien mais c'est du niveau des Power Rangers, particulièrement la dernière scène, où les gentils font un rond avec leurs petites baguettes pour lutter contre le gros vilain.
Ça reste vaguement divertissant quand même, malgré le bruit à peu près constant (ah pardon, c'est de la musique; enfin, c'est ce qui est dit).

Vos commentaires pour ce film

Il y a 20 ans et sur 10 ans j’ai lu l’ensemble des 7 tomes d’Harry Potter et j’ai adoré, je les ai lus et relus. Quand j’ai vu les premiers films je n’ai pas accroché tout de suite, je n’en ai vu que 2. Les films n’étaient pas pour moi au niveau des livres comme c’est souvent le cas. Puis il y a 3 mois je me suis fait le marathon des films Harry Potter, 4 le samedi (du matin 11:00 au soir 23:00) et les 4 derniers, 1 par jour sur la semaine suivante à la télévision. Et là je dois avouer que je suis devenue totalement accro.
La série des animaux fantastiques (on annonce 5 épisodes) me plaît infiniment.
L’acteur jouant Norbert Dragonneau (version française et Newton Scamander en VO), que j’avais découvert dans une merveilleuse histoire du temps, est en tout point fantastique et crédible.
La version littéraire arrivant après la version cinéma, j’attends donc avec impatience la suite de ces films qui font aussi intervenir Collin Farrell, Judd Law et Johnny Deep.
Les animaux fantastiques 2 sont mieux encore que le 1.
Il se déroule à Poudlard en Écosse, à Londres, à Paris et même dans les Alpes autrichiennes dans les années 20. Les animaux fantastiques sont merveilleux, les femmes sont fortes (Zoé Kravitz en tête) et on sent la montée des fascismes très bien rendue.
C’est un film très riche et à plusieurs niveaux de lecture.


Isabelle E-C, le 11 décembre 2018

 

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