21
février 2010 : Râleries
En janvier, ne range pas ton cache-nez, en février, non plus.
Mes élèves ont vu Azur et Asmar, en janvier, c’était
beau, c’était émouvant, c’était bien.
Vous pouvez voir sur le site leurs textes et dessins à propos
du film.
Peut-être certains d’entre eux sont allés voir la
princesse et la grenouille, le dernier Disney, qui est censé
revenir à un style plus classique, en 2D (!), mais le montage
est tout de même bien fatigant, avec pas un seul plan qui dure
plus de cinq secondes…
Neuf films vus ces deux dernières semaines, et enfin un bon,
très bon : 12, de Mikhalkov, d’après le chef d’œuvre
de Lumet, 12 hommes en colère. C’est du cinéma total,
qui vous en met plein la vue et les oreilles (superbe contraste entre
les voix, le délice musical de la langue russe…), et qui
n’oublie pas de vous faire réfléchir.
Il y a aussi Disgrace, une histoire complexe sur la réconciliation
en Afrique du sud. Une sorte d’anti-Invictus, en quelque sorte,
qui refuse la simplification, avec un Malkovich ambigu à souhait.
Le reste… comment dire… Brothers manque d’ombres ;
L’autre Dumas est à classer parmi les films où Depardieu
a une coiffure à tomber par terre ; Lovely Bones manque de poésie
; I love you Phillip Morris ne m’a pas fait vibrer du tout, mais
alors pas du tout ; C’est ici que je vis est une bonne occasion
de faire la sieste… ah oui, il y a aussi Wolfman, une histoire
de loup-garou vieille comme les loups-garous et aussi poilante qu’eux,
mais il y a Emily. Emily Mortimer, qui n’est pas blonde et ne
ressemble ni à Clémence Poésy, ni à Scarlett
Chewing-gum, ni à Naomi Watts. Mais elle est tout de même
particulièrement charmante.
Et non, je ne suis pas allé voir le machin américain sur
la saint Valentin, ni le Sherlock Holmes qui m’aurait certainement
énervé, ni le voleur de foudre aux faux airs de Gary Potter
(ah non, c’est Harry, mais vous m’avez compris). Et pas
non plus Staline joué par Dussollier. Ça, je ne peux pas.
Staline parlant français, ça ne passe pas. C’est
comme si on faisait un film sur Mao joué par Gérard Jugnot.
Allez, j’arrête de râler, bonne fin de dimanche, et
voyez l’énigme nouvelle, elle m’a bien amusé.
Bises
al1