19 avril : un petit bout d'Italie

Je ne suis pas follement attiré par l’Italie. J’y suis déjà allé, et j’y ai trouvé trop de musées, trop d’églises, trop de splendeurs, trop de glaces, de pâtes, d’Autobianchi, de gens qui parlent fort, et tutti quanti…
Et là, j’ai vu un film, un été italien, Génova pour le titre original : ça donne presque envie d’ y retourner. Pourtant, ce n’est pas un film gai, mais pas non plus morbide malgré le thème : un homme vivant en Amérique et qui vient de perdre sa femme décide de s’installer à Gênes, avec ses deux filles. A peu près toutes les heures depuis que je l’ai vu,des images me reviennent, qui me hantent. Sais pas pourquoi, mais voilà, grosse émotion. Si vous avez l’occasion, donnez m’en des nouvelles, dites-moi ce que les deux sœurs sont devenues, si elles sont toujours aussi belles…
Oui, je sais c’est idiot, vous verrez le même film que moi, et donc, pas de différences… mais enfin si, peut-être, les personnages sont tellement vivants.

Pour le reste, un Frears élégant et cruel avec une sublime Michelle Pfeiffer et un abruti dont j’ai oublié le nom, là, et il est tellement énervant que ça ne vaut même pas le coup que j’aille le rechercher. Et puis, des commentaires un petit peu, vous avez l’air d’être plus heureux que moi quand vous allez au cinéma.

Pour l’énigme, pas beaucoup de gagnants, c’était dur. Celle d’aujourd’hui n’est pas facile non plus…

Et puis je suis allé voir une exposition de peintures. Pour ceux qui me connaissent, c’est surprenant, vu mon ignorance crasse dans ce domaine. Je vous l’avoue, c’était par hasard, parce que je passais devant et qu’il suffisait d’aller y jeter un œil. J’y suis resté une demi heure, ce qui est énorme pour moi… Et donc, coup de cœur !
Bon, voilà. Je vous ai mis de la musique pas vraiment formidablement gaie, mais c’est comme ça, vous ferez avec…

Bises
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