18 janvier : Question de n

D’abord, pardon à ceux que j’ai rajoutés dans la liste des destinataires de cette newsletter, si vous ne voulez pas la recevoir, dites-le moi, je vous raye de la liste !

Nous avons UNE première au classement des jeux. Seule elle règne au sommet, y restera-t-elle longtemps ? Allez-vous vous laisser faire ? En même temps, c’est un tout petit peu normal que ce soit UNE première et pas UN premier. Déjà, l’année dernière… Les hommes seraient-ils des gars lents ou des galants et ils laisseraient ces dames gagner ? C’est possible. La troisième énigme est en ligne et vous savez quoi ? Elle est facile ! Si j’te l’dis ! facile de chez facile.

Au cinéma, il y a un excellent somnifère, un barrage contre le Pacif… zzzzzzzz…. Chut, un peu moins de bruit, s’il vous plaît. Du bruit, il y en a (z’avez vu la transition ?) dans les insurgés. Beaucoup de bruit, même. Pachydermique film. Démonstration historique en énormes sabots. On peut éviter. Quoique, on est deux à l’avoir vu, et l’autre avis est positif.

Reste le Danny Boyle, Slumdog Millionaire. Ah, là, tout de suite, j’en vois qui haussent les sourcils, qui se grattent la couenne, et qui se disent, al1, t’as fait une fôte, une grosse fôte, millionaire, ça prend deux n. D’abord, on ne dit plus faute, on dit erreur. Ça change quoi me direz-vous ? Dans faute, il y a comme la notion de culpabilité, dans erreur on peut toujours se rattraper. Mouais. Question de vocabulaire, non ? Le genre de verbiage à la noix qui vous fait passer pour un ignare au regard de ceux qui maîtrisent le langage. Mais bon, on s’éloigne, là. Donc, il y aurait erreur sur le mot millionaire, qui prendrait, me diriez-vous, DEUX n. Et ben non. Millionnaire en français ça en prend deux, et en anglais ça n’en prend qu’un. Et comme Slumdog est en anglais, et ben millionaire est en anglais aussi. Et ça veut dire quoi, slumdog ? Un chien qui fait du slam ? Je ne pense pas, mais sait-on jamais. En gros, je crois que ça veut dire miséreux intégral, dans le genre si t’es plus miséreux qu’un slumdog, même ta peau elle ne t’appartient plus.

Bref, Slumdog millionaire (mais il insiste, le bougre avec son millionaire avec un seul n), c’est une figure de style, où deux mots s’opposent, comme "une joie mélancolique", ou "une tempête calme"… ça porte un nom, ce genre de figure, mais là, j’ai oublié. Je suis sûr que parmi vous, certains savent et s’en souviennent. Parce que savoir et ne pas s’en souvenir, ça ne sert à rien.
Donc, le miséreux millionnaire (ça aurait pu être la traduction du titre, mais je ne suis pas distributeur du film en France et ça vaut mieux pour le box office), c’est pas mal du tout. Un côté choquant dans la façon de montrer cette misère comme un spectacle possible, mais c’est une sorte de Bollywood, alors tout est permis… ça a du rythme, on ne s’ennuie pas un quart de seconde, et c’est plein de couleurs.

Pour le reste, et bien vous allez trouver le BILAN de l’année 2008. Les bons films, les nuls, les acteurs, les actrices, et tout et tout…

Pour que le bilan soit complet, il reste le top 5, votre top 5, celui que vous choisirez. N’hésitez pas à envoyez le vôtre. Quelques uns sont déjà arrivés, mais il en faudrait d’autres. Même si vous n’écrivez jamais sur le site, vous pouvez le faire ! Plus il y a d’avis, mieux c’est…

Et puis dans les nouveautés, ne loupez pas le petit plus sur Séraphine. Je suis allé voir l’expo de ses peintures, et j’ai ramené des photos…

Sur ce, je vous souhaite un bien bonne nuit, et à la prochaine.

Bon ciné
al1