Faire un film sur la vie, l'amour, le temps qui passe, les passions, léger et grave à la fois, ce doit être le rêve de nombreux réalisateurs. Julie Lopes-Curval réalise cette prouesse, en faisant l'improbable pari que le roman-photo peut être cinématographique.
On peut rester en dehors de l'émotion, du fait des dialogues volontairement ampoulés, des situations parfois artificiellement amenées, des intermèdes photos plutôt drôles qui viennent désamorcer le côté désespéré des personnages.