Le style de Roy Andersson est reconnaissable entre tous : des longs plans-séquences blafards en grand angle, avec une caméra (presque) toujours immobile, mettant en scène des personnages de tragi-comédie.
Les (tristes) vivants sont ici quelques habitants d’une ville, montrés dans des situations absurdes ou désespérantes, ou dans leurs rêves, cauchemars ou instants de bonheur, mais dont l’ambiance n’est pas différente du réel.