Un film d’atmosphère, poétique, jouant sur le magnétisme de l’interprète féminine. Des choix de mise en scène originaux, un scénario volontairement irréel, comme le laboratoire où travaillent les deux personnages principaux : on y est censé fabriquer des spécimens, sortes de mauvais souvenirs figés dans le formol, qu’on peut alors oublier…
Cette semi-réalité ne fonctionne pas toujours, les personnages sont trop éthérés pour qu’on puisse s’identifier, et l’ensemble reste froid, un peu vide.
Mais incontestablement Diane Bertrand est douée et inspirée, et on reverra probablement Olga Kurylenko dans d’autres films…