Poelvoorde reprend son rôle éternel de crétin magnifique, illuminé solitaire essayant de rompre la monotonie de la vie et de refaire le monde par la même occasion.
Le scénario pointe la médiocrité mélancolique du personnage qui, par sa rigidité d’esprit, finit par exaspérer tout son entourage, et passer à côté des seuls instants d’émotion créés par les situations. L’histoire dénonce aussi tout l’artifice de la télé-réalité : la satire est un peu facile et peut-être y avait-il la place pour un peu plus de finesse.
C’est donc le récit cafardeux d’un échec, qui peut mettre mal à l’aise, malgré l’aspect comique de quelques scènes.