Le personnage peut toucher (ou pas) le spectateur, mais il est tout de même bien difficile de s’identifier à lui, tant Marcelline-Valeria est déjantée, infantile, socialement hors-normes. Mathieu Amalric et Louis Garrel sont un peu caricaturaux en théâtreux tourmentés, Noémie Lvovsky est de loin la plus émouvante en déçue insatisfaite et romantique, mais son personnage reste secondaire. On rêve au film qui lui aurait donné autant de place qu’à Marcelline-Valeria, et qui aurait créé un contraste, une opposition, et qui de cette façon aurait justifié le pluriel du titre...
Tout cela ressemble finalement à un blog perso de luxe, exposant la vie d’une actrice capricieuse et déséquilibrée, brillant mais pas très passionnant.