De père en fils, ils veulent tous être danseurs de comédie musicale. Le scénario qui aborde trois époques en tissant des liens historicos-sentimentaux, aurait probablement plu à Lelouch, avec la même histoire répétée à chaque génération. Mais la mise en scène manque cruellement de légèreté, sans imagination dans les séquences dansées, et à la limite du ridicule pour tout ce qui est fantasmé. Le scénario ne laisse planer aucun mystère, les surprises sont éventées, les scènes censées faire passer une émotion font sourire de tant de naïveté.
Pourtant, l’idée était amusante et pouvait être source d’instants pétillants. Jeanne Balibar en apporte quelques uns, mais ils sont bien rares.