Après
Alceste à bicyclette, Macbeth à poil !
Au propre, et au figuré.
Je fais du théâtre, enfin j'essaye, ceux qui suivent un
peu le savent, et d'octobre 2013 à janvier 2014, nous avons posé
Macbeth sur la table pour en tirer une esquisse de spectacle, prétexte
à un travail sur le jeu des sentiments, des impressions profondes,
le pourquoi du comment et le comment du pourquoi faire ressentir à
l'extérieur ce qui nous arrive à l'intérieur, ou
pas.
Nous en avons donné une version courte, avec épées
en plastiques, boucliers en carton, rôles partagés (5 Macbeth
différents...), mais intensité affichée, en tous
cas voulue.
Ce Macbeth à Malakoff nous tendait les bras, on allait pouvoir
se voir, d'une certaine façon, presque jouer la tentation des
comparaisons. On s'est donc retrouvés à plusieurs, au
premier rang, excités comme des puces. Le travail était
encore tout frais, attention les acteurs, si vous êtes mauvais,
on monte sur scène ! Bien sûr, ça n'est pas arrivé...