Bon, je suis un peu en retard, le disque est sorti depuis plus de
six mois.
Mais écoutez donc ça, si vous êtes passés
à côté. Une voix, et rien autour, sinon une pauvre
guitare sèche. Mirel Wagner est éthiopienne, vit en
Finlande, mais on s'en fout. Ce qui frappe, c'est le poids de la mélancolie
qu'elle porte en elle et qu'elle donne à ses chansons. Je n'y
comprends que couic (et dire que je vais devoir apprendre l'anglais
à mes élèves...), mais c'est sûr qu'on
est loin d'Annie Cordy. "To the bone" et "No death"
ne doivent pas parler des joies de la vie, ça s'entend et ça
se ressent. Ecoutez ça fort, laissez-vous bercer par les mélodies
douces et tristes. Evitez peut-être si votre moral est en morceaux...