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Novembre 2012
Twilight - Chapitre
5 : Révélation 2e partie
Les vampires, les loups
garous, une histoire d’amour « vampiresque » pour les
contes de fée modernes. Toutefois une bataille trop longue où
ils décapitèrent à tout vent. Cela a plu à
ma fille et sa copine ( 13ans ). Elles ont apprécié la fin
de ce dernier volet !
Passé quatre épisodes qui devenaient de moins en moins bons, en raison d’une essence qui s’essouffle et d’un goût de réchauffé, le dernier épisode, Twilight – Chapitre 5 : Révélation 2e partie, sort sur les écrans après tant d’attente de ses fans, pour enfin dévoiler les conclusions vampiriques de la famille Cullen. Se plaçant dans un contexte de guerre qui prend ses sources à l’aube des sangs froids, et notre héroïne enfin transformée en vampire, cet ultime opus veut conclure la saga en bonne et due forme et marquer les esprits, comme l’avait fait Harry Potter et les Reliques de la Mort – partie 2, il y a de cela quelques mois. Après un générique de toute beauté, qui rappelle étonnamment celui de Dr House, le spectateur découvre, tout comme Bella, les sensations qui font dorénavant parties d’elle. Une introspection rapide, correcte, et qui met l’eau à la bouche. Oui mais voilà, comme bien –trop- souvent, les bonnes choses ont une fin. Lésinant sur l’humour qui pour une fois est en quantité limitée, Bill Condon s’attache davantage à retranscrire la transformation de son principal character, en oubliant du coup la personnalité des autres protagonistes, et tente de dynamiser son histoire via de multiples effets spéciaux qui ne font finalement plus d’effet. Bien que l’on apprécie les traces laissées par quelques visages (Maggie Grace, Christopher Heyerdahl, Rami Malek), le manque de talent d’autres reste inéluctable. La musique, que l’équipe de production s’amuse à reprendre depuis le début, reste bonne dans sa conventionalité pour amener un final prétendument dantesque qu’un suspens de masse aura permis. Un final qui apportera autant de bons points que de mauvais. Ainsi, en dépit de son côté épique prédominant et de ses combats relativement bien amenés, le négatif se cache dans la force de certains (beaucoup trop surestimée), le manque indiscutable d’hémoglobine à l’écran, entachant du coup le réalisme des plans, et la brutalité de son dénouement qui en décevra plus d’un. C’est donc sur un goût quelque peu amer que se termine la saga Twilight, en dépit de ses tentatives de fin ratées pour reconquérir son public et qui, malheureusement, rime avec déception. Matthieu H
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