Janvier 2020

 

Système K
Renaud Barret

 

Un choc. Les rues de Kinshasa. La violence du monde, la grande pauvreté, l’oppression du pouvoir, …
Dans ce théâtre-là, « Benda Bilili » avait des allures de conte. La musique enveloppante, l’espoir de s’en sortir, l’énergie des succès, les sourires et le truc qui marche à la fin, … Un petit côté miraculeux et qui donne la banane.
Là, non. Il y a de l’art, de la débrouille, des talents formidables, mais tout est plus désespéré. Pas de happy end. Juste, et c’est déjà beaucoup, l’idée que la force de créer est peut-être la survie de l’humanité.
Ça fait du bien ces films-là. Ça relativise pas mal de trucs … pendant 1h30 au moins.


Thierry D, le 4 février 2020