Janvier 2018

 

Pentagon papers
Steven Spielberg

 

Un film classique riche avec des acteurs virtuoses sur un sujet principal passionnant : la liberté et le pouvoir de la presse.
"La presse doit servir les gouvernés, pas les gouvernants".
L’histoire vraie se déroule en 1971 et on a parfois l’impression qu’il pourrait avoir été filmé à cette époque tant la reconstitution est crédible.
C’est un bon éclairage aussi sur l’évolution du rôle de la femme dans la société américaine des classes dirigeantes de cette époque. Elles étaient bien éduquées, intelligentes, elles côtoyaient toutes les sphères de décision, mais on les cantonnait au petit salon pour des discussions entre femmes.
L’évolution du personnage de Katharine Graham, de l’effacement à l’affirmation, est aussi la partie la plus marquante du film. Un destin individuel dans un contexte historique en évolution.

Isabelle E-C, le 29 janvier 2018

 


J’ai regardé défiler ces images, sans réellement me sentir impliqué, film très classique, sans surprise, avec sa conclusion déjà connue (quatre présidents ont menti sur l’implication militaire au Vietnam).
Meryl Streep (Katharine Graham) directrice de la publication qui s’émancipe, patronne toute en douceur.
Tom Hanks (Ben Bradlee) dur à cuire, rédacteur en chef, incorruptible.
Du journaliste aux rouleaux d'impression en passant par le coursier qui court, la chaîne de fabrication d’un journal tel qu’il se faisait à l’époque est bien rappelée.
Le film a son lot de leçons de démocratie, comme l’a écrit la cour suprême des Etats Unis, la presse « ne doit pas être au service des gouvernants mais des gouvernés.»
L’histoire se termine là où commence le film « Les Hommes du Président » avec un plan sur l’immeuble du Watergate.

Dominique P, le 31 janvier 2018