Août 2009

Neuilly sa mère
Gabriel Julien-Laferrière

 

Ce n’est sûrement pas le film du siècle, ni ce qu’on qualifierait de critique sociale acerbe, du genre à prétendre faire bouger la société, mais c’est un joli petit film à plusieurs niveaux de lecture, plus malin et réfléchi qu’il n’y parait. Évidemment, il y a un happy-end, mais le méchant cousin sarkosien/sarkozyste/sarkophyle/phage bourgeois friqué, veule et rempli de préjugés, ne devient pas un gentil militant de sos racisme, les cailleras de cités restent de beaux abrutis, le joli blond raciste anti pauvre et arabe (ça lui file des vapeurs quand on cumule) continue à se faire racketter et la militante bobo adolescente est toujours exaspérante. Par contre le petit rebeu se tape la plus jolie blonde de la classe et Zizou est un héros alors… À souligner quelques jolis caméos d’une flopé d’acteurs qui embellissent le film : Elbé, Eric et Ramzi, Lemercier notamment.


Marie A.