Avril
2008
My father, my lord
David Volach
Faut être prévenu
avant d'y aller. C'est lent (très leeeeeent), austère (très
austère), oppressant (très oppressant). J'en suis sorti
un peu assommé, un peu énervé...
Bon voilà, mais c'est un bon film néanmoins. Le témoignage
(fin et renseigné puisque le réalisateur du film (David
Volach), vient de ce milieu) d'une réalité, d'un quotidien.
Celui d'une famille dans une communauté ultra-orthodoxe de Jérusalem.
Le père de cette famille est un dévot fanatique, ne vivant
que par et pour le respect de la Torah, qu'il impose à ses proches
avec ferveur et dogmatisme mais sans attention et sans écoute.
Les interdits religieux sont partout, omniprésents, oppressants.
Le seul souffle de vie vient d'un enfant, écrasé sous le
dogme mais dont les yeux luisent néanmoins d'une envie de découverte,
d'ouverture ...
Au total, c'est du bon ciné, qui apprend des choses en proposant
un regard différent, un regard sensible, pas un regard "évènementiel".
Mais ça peut plomber une soirée !!
Thierry D.
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