Novembre 2017

 

M
Sara Forestier

 

Le sujet est fort, il est traité avec force, naturalisme et poésie.
On se demande au début comment une histoire d’amour va pouvoir être racontée entre un homme qui ne sait pas lire et une femme qui préfère écrire car elle est bègue.
On est d’abord curieux puis amusé et séduit.
Le milieu montré est dur, très dur.
Loin de tout esthétisme convenu, l’image grise est traversée de fulgurances de beauté simple, comme le vol des étourneaux, la fabrication de macarons à la framboise et le ballet des coquilles d’œufs poussées par le vent.
Ceci n’est pas une comédie romantique, mais un bon film attachant.


Isabelle E-C, le 19 novembre 2017