Février
2010
Liberté
Tony Gatlif
Les bons sentiments
ne font pas (forcément) les bons films, hélas !!
Enfin un film qui aborde la question de l'extermination systématique
des populations roms, gitanes et autres durant la 2ème guerre mondiale,
ça faisait longtemps que j'attendais. Quelle déception.
Sans être mauvais le film n'est pas à la hauteur de l'enjeu.
C'est froid, clinique, poussif quand il s'agit des gadjo, sans doute pour
accentuer le contraste avec la chaleur, les couleurs, la folie douce des
roms. Je ne vois que ça comme explication. Mais ça ne marche
pas. Pas d'émotion, pas d'empathie, on reste à la porte
des sentiments.
Les roms sont barrés mais pas assez ou alors trop (les critiques
encensent le petit fils de l'artiste absolu qu'était Chaplin, mais
il en fait trop le James Thiérrée, on n'est pas au cirque,
dommage mais c'est comme ça) et on n'arrive pas vraiment à
y croire.
Franchement, quel dommage. Restent quelques images fortes notamment dans
le camp, la musique et la pédagogie. J'espère qu'on l'aura
un jour le grand film, ou le petit mais juste, sur un tel sujet, consciencieusement
oublié par notre bon Occident si bourré de bons sentiments...
Marie A.
J'adhère entièrement à la critique de Liberté
: déception pour ce film qui reste assez caricatural qui touche
peu malgré la thématique abordée. Par contre, j'ai
bien aimé le jeu de l'acteur suisse (James Thierrée ?) :
il surjoue un peu mais donne quand même quelques très belles
scènes, en particulier dans ses moments avec le petit orphelin.
Il est tour à tour dans le rôle du protecteur, du père
puis dans un rôle d'égal, de compagnon de jeu avec toute
la connivence que cela suscite.
Irène D.
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