Septembre 2011

La Guerre des boutons
Yann Samuell

 

L'esprit du livre que j'ai lu est respecté, le film s'impose comme une comédie. Au fil des défaites et des corrections les scènes cocasses se succèdent et l'Amour a désormais sa place.
Salomé Lemire (Lanterne) la fille qui joue le garçon manqué, va devoir faire sa place dans leur monde, Mathilde Seigner (la mère de Lebrac) femme qui élève seule ses trois enfants brille par son manque d'implication, Éric Elmosnino touchant en professeur d'école et Fred Testot (le Père Simon) remplit bien son personnage.
Parmi les principaux enfants Vincent Bres (Lebrac), Théo Bertrand (L'Aztec) et Tristan Vichard (TiGibus) attendrissant et espiègle jouent avec une remarquable aisance. En partant sans a priori, j'ai pas mal souri durant cette guerre campagnarde tendre et émouvante.

Dominique P.

 

Notre webmaster préféré ne voulant pas se perdre en allant voir la guerre des boutons, je viens vous donner mon avis , éclairé peut-être pas, mais moi au moins j’ai vu les 2 !
Alors pour moi y’a pas photo ! la nouvelle guerre des boutons avec son cortège de VIP , Canet, Casta, Jugnot et Kad Merad n’est qu’un ersatz de Guerre des Boutons ! version édulcorée, stéréotypée, on pourrait dire émasculée, une forme d’auto-censure de Barratier qui a voulu ajouter un plus en situant ça pendant la guerre 39-45 avec un peu de méchants miliciens et gentils résistants incognito, enfin 30 secondes quoi(Canet instit s’appelle Pythagore en résistance…) ! et un moins : la part faite aux enfants qui ne semblent là que pour accessoiriser la prestation des adultes ! ça se laisse regarder mais rien d’enthousiasmant !
Dans l’autre les instits sont Elmosnino et Chabat, plus crédibles pour moi ! une mention particulière pour Christian Hecq, Zéphirin le garde-champêtre, qui ajoute une touche de fantaisie jubilatoire à chacune de ses apparitions et de ses petites phrases (genre brèves de comptoir du terroir) Parlons-en du terroir, ce film a été tourné en Limousin, région chère à mon cœur, ce qui donne une raison supplémentaire d’aller le voir !!!!!!
Mais surtout, et contrairement à l’autre version, il est porté par toute une bande d’enfants qui comme dans la version originale sont les vrais héros du film d’un bout à l’autre c’est eux qui nous emmènent dans leur voyage au pays de l’enfance, beaucoup plus proche de la réalité que dans l’autre. Ils nous émeuvent, ils nous font rire, ils nous rappellent de vrais moments de notre enfance, je suis née en 60, au 20ème siècle…
Le Braque est un subtil mélange d’intelligence et d’humanité, mais Lanterne est une révélation, Tigibus, moins « important » mais pas caricaturé du tout (comme dans l’autre où il manquait le naturel de l’original) Il y a une petite part de réflexion « philosophique » sur l’indépendance, la liberté, le choix, thèmes d’un devoir donné à Lebraque pendant son heure de retenue qui émaille l’histoire et apporte un petit plus, enfin moi j’ai trouvé… NA !
Bon vous l’avez compris, j’ai été conquise par « La Guerre des Boutons » en Limousin et si vous devez en voir 1 c’est celui-là et nul autre ! HORMIS l’original de 1961 bien sûr qui est et restera un chef d’œuvre !
Isabelle M