Novembre 2015
Le fils de Saul
László
Nemes
Je suis sorti sonné
de la séance, pas de sentimentalisme, la caméra est aimantée
au personnage principal, rien ne se passe en dehors de Saul.
La photographie est monochrome, la profondeur de champ réduite
au minimum, impassible avec son visage marqué, le sujet principal
est toujours net mais tout ce qui se passe en profondeur est flou.
Nous sommes plongés au cœur d’un monde sauvage, c’est
au travers de la bande son que revient l’horreur de ce que l’on
ne peut montrer.
Les portes de l'enfer nous plongent au sein de l'horreur et nous y laissent
jusqu'au bout, pas toujours agréable à suivre mais prenant.
Dominique P, le 12 novembre 2015
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