Octobre 
        2009  
      Clones 
        Jonathan Mostow 
       
        L’idée de départ est bonne mais une impression de 
        déjà vu... ça ressemble énormément 
        à I Robot, James Cromwell est le créateur des machines dans 
        I Robot et dans Clones.  
        Dans ce scénario trop simpliste, Bruce Willis fait de son mieux 
        pour sauver ce film, les partenaires ne sont pas à la hauteur, 
        soit ils n'ont pas le temps d'exprimer leur talent, soit ils vivent dans 
        l'ombre de la star. C’est un clone triste. 
         
        Dominique P.  
        
       
        C'est un film d'anticipation dans lequel les humains vivent allongés, 
        commandant à des robots ce qu'ils doivent dire, faire, où 
        et comment, juste par la pensée.  
        Il y a des robots très chers, des entrées de gamme, et des 
        occases. Leur peau est parfaite, ils ne puent ni de la gueule , ni des 
        pieds. Leur énergie est presque inépuisable: une petite 
        recharge de temps en temps. comme il ne mangent pas, ils évitent 
        le truc qui tue genre le bout de laitue coincé entre les dents. 
        Bien sûr, ils ne rotent, ni ne pètent. Dans ce monde parfait 
        il est devenu inconvenant voire obscène de sortir en chair et en 
        os.  
        De cette idée géniale un bon réalisateur aurait pu 
        faire un bon film ou Georges Orwell un bon livre....Hélas... 
        Les humains qui refusent ce mode de vie sont, bien sûr, tous très 
        laids, ils sont parqués dans une sorte de réserve sinistre 
        sous les ordres d'un gourou vilain à faire peur. 
        Mais survient un accident dramatique! Des robots sont détruits 
        par une arme qui liquéfie le cerveau de l'humain qui le dirigeait! 
        Alors, intervient le SUPER HEROS: Bruce Willis! encore plus sexy que son 
        propre clone, et qui, après la destruction de celui ci, n'hésitera 
        pas à mouiller sa chemise(pouah) et à sortir dans le monde 
        "en chair et en os"(pour bien nous le faire comprendre, il se 
        heurtera pendant une minute à tous les passants robots). 
        Poursuite en voitures.. en hélico...fric, armée, trahisons, 
        pouvoir et contre pouvoir...j'ai pas tout compris..., pas d'humour ni 
        de second degré. 
        Mais là où le film bascule dans la science fiction, c'est 
        le moment où le super héros veut retrouver sa femme, la 
        vraie, celle qui a des cheveux gris, des rides, et même une cicatrice 
        sur la tronche. Invraisemblable.  
        On peut se laisser tenter si on a deux heures à tuer avant un rendez 
        vous chez le dentiste. Autrement, on peut rester chez soi pour rêver 
        devant la cheminée. 
         
        Elisabeth S. 
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