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Mai 2012
Babycall
Sorti sur nos écrans en ce milieu d'année 2012, Babycall s'annonçait fort alléchant, en particulier pour la présence de la désormais star internationale Noomi Rapace (Millenium, Prometheus). Malheureusement, il n'en est rien. Comme la plupart des films nordiques, l'excellent Morse en tête, Babycall ne se prend pas la tête et ne dévoile aucun artifice du genre, se contentant de présenter un métrage distant, froid et implacable. Cette fois-ci, le processus ne fonctionne pas, c'est d'un ennui rare. En dépit de ses qualités réalistes (certaines scènes, de par le réalisme que vise Pal Sletaune, le réalisateur, choquent pas mal), le film reste trop morne pour en tirer profit. Noomi Rapace en tête, aucune exaltation ne s'en dégage, la fin est incompréhensible, les acteurs semblent dépressifs, aucune couleur n'est présente à l'écran : comme s'il s'agissait d'un film entre la vie et la mort.
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